Il y avait chez mes parents un vieux savon acheté chez la "mère Viel" qui n'avait jamais servi. Je l'ai toujours dans ma collection des objets de Creully. Comme nous, il a pris des 'rides".
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Flèche rouge : Madame Viel. A sa gauche madame Pinchon. |
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Flèche rouge : Madame Viel. A sa gauche madame Pinchon. |
Couvent des Petits-Augustins - Paris
Ci-dessous, voici l'inscription présente sur cette plaque de cuivre.
Le Miracle de Frère Geoffroy
Nous sommes à la veille des fêtes de la nativité
au XIIIe siècle.
Le prieuré de Saint-Gabriel, situé au cœur des
plaines normandes, à quelques lieues de Creully, était un lieu de paix et de
dévotion. Sa réputation était celle d’un havre d’érudition, mais aussi de foi
profonde. Parmi les frères qui y vivaient, nul n'était plus humble que Frère Geoffroy,
un moine âgé et aveugle depuis son enfance.
Frère Geoffroy était devenu aveugle après une
maladie qui l'avait frappé à l'âge de dix ans. Bien qu'il n'ait jamais vu les
murs de pierre ni les vitraux de la chapelle, il les « voyait » à travers les
récits des autres moines. Sa cécité n’avait en rien affaibli son esprit ou sa
dévotion. Chaque jour, il louait Dieu en récitant les psaumes par cœur et
aidait les novices à apprendre les prières.
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Est-ce vraiment une légende comme le prouve cette trace écrite ? |
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Un jeune jardinier au pied de la croix actuelle. |
Marie : Alors les filles, vous avez entendu parler de ce qui est arrivé au petit Pierre Marie ?
Louise : Oh oui, quelle histoire ! C’était ce matin, en
allant à l’école avec sa sœur Madeleine.
Jeanne : Raconte, je n’ai pas tout saisi, moi.
Marie : Eh bien, ils ont croisé ce jeune Armand Costil, le
domestique agricole de la veuve Mesnil.
Louise : Oui, je vois bien. Il revenait de Creully, où il
était allé acheter des pétards pour faire peur aux corbeaux, sur ordre de sa
patronne.
Jeanne : Des pétards ? Mais quelle drôle d’idée… Et alors ?
Marie : Figure-toi qu’en chemin, il en a donné un à un
autre écolier, le petit André Françoise, avec la consigne de le faire éclater.
Louise : Mais le pauvre garçon n’avait pas d’allumettes !
Jeanne : Ça ne s’arrête jamais là, ces bêtises…
Marie : Exactement. Un certain Paris passait par là, et
lui, il en avait des allumettes. Il en a donné une à André, et voilà qu’ils
allument le pétard.
Louise : Et là, le drame…
Marie : Oui, la déflagration a tardé. Le petit Pierre, sans
doute curieux, a voulu saisir le pétard. Et boum, il a explosé dans ses mains !
Jeanne : Mon Dieu ! Et il va bien, au moins ?
Louise : Fort heureusement, oui. Il a été transporté chez le
pharmacien par ce même Paris. Il paraît que les blessures ne sont pas graves.
Jeanne : Ouf, c’est un soulagement.
Marie : Oui, mais son père, furieux, a déjà déposé une
plainte contre Armand Costil et ce Paris.
Jeanne : Eh bien, ça va jaser dans le village, c’est sûr.
Trouver un bouton sur lequel apparaît le nom de Creully, c'est ce qui arriva à Jacky.
Il me le remit, je l'en remercie, et voici une nouvelle recherche pour moi.
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On peut lire " MANCHON CREULLY" |
Monsieur Manchon était tailleur sur la place du marché de Creully comme nous le voyons sur la photo ci-dessous.
collection de René Lemars. |
Le magasin Manchon se trouvait à l'emplacement actuel du Bar de sportifs.
Vous trouverez à la fin de cet article tous les liens vous permettant de lire les autres textes et photos que j'ai consacré à nos pompiers de Creully au fil des années.
Une délibération du conseil municipal de Creully de 1945 précise la création d'un nouveau corps des sapeurs-pompiers à Creully. Le premier corps des pompiers du village fut crée en 1848.
Monsieur le Maire donne connaissance d’une lettre de monsieur le préfet en date du 27 juillet, concernant la création d’un corps de pompiers.
Suite à
cette lettre, le conseil désigne Messieurs Buon et Hue comme membres de la
commission d’organisation qui aura pour mission de retenir l’engagement des
hommes qui solliciteront leur admission dans le corps des sapeurs-pompiers.
Monsieur Hue en sera la secrétaire. Cette commission comprendra également 4 membres
qui seront désignés par monsieur le préfet ; le conseil désigne pour ce
choix, messieurs Pelhate Th, Rambert, docteur Jamin, Fortier.
La commune
prend l’engagement de faire face aux dépenses d’habillement et d’équipement des
hommes pendant une période de 25 années.
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Une pompe sur la place. |
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La pompe place de l'église. |
Louis Jacques DUFAY
Le 1er décembre 1861.
RETROUVONS NOS LAVANDIERES.
Nous sommes en juillet 1885, le lavoir de Saint-Gabriel est animé par le bruit de l’eau et des discussions. Deux femmes, Jeanne et Marguerite, lavent leur linge et bavardent.
Jeanne : Eh bien Marguerite, as-tu entendu ce
qu’il s’est passé jeudi soir à Creully ?
Marguerite : À Creully ? Non, qu’est-ce qui s’est
passé ? Tu sais bien que je ne sors guère, surtout le soir !
Jeanne : Figure-toi que le plancher du deuxième
étage de la maison des Planchon s’est effondré ! Tout d’un coup, paf ! Le bois
était pourri, une poutre a cédé. Ça a fait un vacarme terrible, paraît-il.
Marguerite : Oh mon Dieu ! Et il y avait du monde à
l’étage ?
Jeanne : Oui, la femme de Victor et leurs deux
filles dormaient juste en dessous, au premier. Tu imagines la peur qu’elles ont
dû avoir ? Elles se sont retrouvées sous les décombres !
Marguerite : Mon Dieu… Elles n’ont pas été blessées,
j’espère ?
Jeanne : Par miracle, non. Enfin, la plus
grande, celle de 12 ans, a eu une contusion à la jambe droite, mais rien de
grave.
Marguerite : Comment ça se fait qu’elles s’en soient
tirées aussi bien ? Ça aurait pu être bien pire.
Jeanne : Eh bien, la poutre qui s’est brisée a
fini par s’arc-bouter en tombant. Elle a laissé un vide au-dessus du lit où
elles dormaient. C’est ce qui les a protégées !
Marguerite : Ah, quelle chance inouïe ! Et comment
ont-ils fait pour les sortir de là ?
Jeanne : La gendarmerie ! Tu sais qu’elle est
juste en face de chez eux. Les gendarmes ont entendu le bruit et sont accourus
tout de suite. En un rien de temps, ils ont dégagé les trois.
Marguerite : Eh bien, on peut dire qu’ils ont eu une
bonne étoile, les Planchon. Mais cette histoire me fait frissonner… Si cette
poutre avait cédé autrement, on parlerait d’un vrai drame.
Jeanne : C’est sûr. Dis-toi bien qu’ils vont
devoir refaire toute cette maison maintenant, parce qu’avec des poutres dans
cet état… Ça ne peut plus durer.
Marguerite : Et Victor ? Je ne l’ai pas vu au marché
ce matin. Comment prend-il tout ça ?
Jeanne : Il est encore sous le choc, paraît-il.
Mais enfin, il est soulagé que sa femme et ses filles soient en vie. C’est
l’essentiel.
Marguerite : Oui, tu as raison. Et dire qu’on se plaint pour des broutilles… Allez, Jeanne, passons au rinçage. Avec tout ça, on traîne !
Le moulin de Saint Gabriel-Brécy. |
Brécy