Le château de Creully accueille l'artiste Roland Lefranc.

Le château de Creully accueille jusqu'au 1er septembre, du lundi au vendredi de 10h à 17 h, une exposition de l'artiste Roland Lefranc. 

Son épouse, Maité Lefranc, en septembre 2018, avait fait don à la commune de Creully une des oeuvres de l'artiste "l'Homme bafoué ou le Christ aux outrages". Nous pouvons admirer cette peinture au sein de l'église Saint Martin de Creully.

Château de Creully, jusqu' au 1er septembre, du lundi au vendredi de 10h à 17 h, décédé en 2000,
 Roland Lefranc est un artiste aujourd’hui largement reconnu. Avide de rencontres et de grands horizons, formé à l’école des Beaux-Arts de Caen, il est d’abord instituteur tout en exposant de plus en plus en Normandie, en France et à l’étranger. Au fil de ses nom­breux voyages, Roland Lefranc s'est confronté à d'autres cultures où il a puisé de nouvelles inspirations, notam­ment en Chine, au Pérou et aux États-Unis. En 1999, il est nommé peintre officiel de la marine. L’exposition “Roland Lefranc, peintre témoin de son temps", présentant 27 de ses toiles, se veut une rétrospective permettant de saisir l’évolution artistique de Roland Lefranc, du milieu des années 1960 jusqu’aux années 2000. Les peintures exposées témoignent bien évidemment de ses nombreux voyages, mais aussi de son amour pour la nature et notamment de la mer. (Source : La Manche Libre)

Projet de chemin de fer entre Caen et Sommervieu ou Ryes en passant par Creully.

 Au mois de juillet 1910, on parlait d’établir un tramway à vapeur devant relier Caen à Sommervieu en passant par Cairon, le Fresne-Camilly, Creully, Villiers le Sec, le Manoir, Vienne, Esquay sur Seulles et rejoindre à Sommervieu la ligne allant à Baveux. Les plans étaient prêts, le devis fait, les communes avaient voté des sub­ventions, il ne restait plus qu'à trouver un concessionnaire qui veuille bien se charger de l’entreprise.

Si le train était passé à Creully dans la rue de Caen...

Le journal « Le Petit Bayeusain » précisait :

« Malheureuse­ment ce concessionnaire se fait atten­dre et nous craignons fort qu'on ne le trouve pas si le Conseil général s'en­tête à vouloir établir la traction à vapeur sur cette ligne.

En effet, l'établissement d'une ligne de tramway à vapeur nécessite des trois considérables : d'abord un rem­blai, des traverses, un nivellement de certaines côtes, la rectification de la route là où elle présente des tournants trop accentués. De plus les machines à vapeur coûtent un prix élevé et la dépense de charbon est grande. On comprend que dans ces conditions un industriel hésite à se charger de l'entreprise, vu qu'il n'est pas sûr de cou­vrir ses frais étant donné le peu de densité de la population du territoire desservi. En fait, personne ne s'est proposé. »


Ce projet semblait ne pas devoir être mis à exécution, lorsque M. Heuzey, conseiller général du canton de Ryes, convaincu de l'utilité de la ligne en question, a étudié l'affaire sur une tout autre base.

M. Heuzey est arrivé à cette con­clusion que là où un tramway à vapeur n'est pas pratique, vu le coût élevé de son installation et de son entretien, un tramway électrique peut fonction­ner dans des conditions suffisamment rémunératrices pour faire vivre l'en­treprise.

La gare de Sommervieu, comme celle de Ryes existe toujours.

L'installation d'un tramway électri­que, tel que ceux qui relient déjà cer­taines villes à leurs faubourgs, est en effet relativement peu coûteuse. D'abord, les rails sont posés sur la route même, par conséquent on éco­nomise la construction d’un remblai et la pose des traverses. Le tramway électrique peut gravir toutes les côtes, évoluer dans les tournants sans qu'il soit besoin de les modifier comme cela est nécessaire pour le tramway à vapeur. De plus pas besoin de machi­nes coûteuses, chaque voiture étant actionnée directement par l'électricité amenée par le trolley ou fournie par les accumulateurs. Actuellement la production de l'énergie électrique nécessaire à un tramway de ce genre est beaucoup moins onéreuse que le charbon indispensable au tramway à vapeur.


La chute du moulin de Creully.

Peut-être même pourrait-on utiliser, pour produire cette énergie électrique, la force fournie par la chute de la Seulles, à Creully. En outre, avec un tramway électrique composé d'une seule voilure suivie d'un fourgon pour les colis, la compa­gnie concessionnaire peut proportion­ner le nombre des départs à celui des voyageurs et ne pas faire circuler ses voitures à vide.

Dans ces conditions, M. Heuzey comptait soumettre à l'approbation du Conseil général un projet parfaitement étudié établissant une ligne de tramway électrique allant de Caen à Sommervieu.

Il précisait :

« Arrivé à Creully, ce tramway passe­rait par le lieudit « La Tourelle » où il prendrait les voyageurs de Crépon, de là il vient à Villiers, au Manoir, à Vienne, à Esquay, en suivant la route qui va de Villiers à Baveux et corres­pondrait à Sommervieu avec le tram­way à vapeur qui se rend à Baveux. Les habitants de Bazenville pourraient s'en servir en montant à Villiers.

N'oublions pas qu'un tramway élec­trique peut s'arrêter à n'importe quel point de sa route pour prendre des voyageurs, ce que ne peut pas faire un tramway à vapeur dont les arrêts n'ont lieu qu'à certains endroits déter­minés. Nous n'insisterons pas sur futilité d'une telle ligne, tout le monde étant d'accord pour reconnaître les avanta­ges qu'en retireraient les communes situées à sa proximité ».

En 1904, un projet avait été étudié.

La gare St martin de Caen

M. Heuzey, en se faisant le promo­teur de ce nouveau projet, en lui apportant l'appui de ses relations dans le monde industriel, en s'offrant de le faire accepter par le Conseil général du Calvados, aurait, par sa proposition, bien mérité du can­ton de Ryes qui lui devra une pros­périté qui lui fait malheureusement défaut en 1910 comme il le soulignait.

1903 - La menuiserie de la place de Creully est en feu.

Un incendie qui aurait pu avoir des conséquences graves s’est déclaré jeudi soir, 7 décembre 1903, vers 7 heures, dans l'atelier de menuiserie de M. Bellissent, situé à Creully, place de l'Eglise, en pleine agglo­mération.
En bas à droite le menuisier (le successeur Mr Pelhate)
 

En moins d'une demi-heure, le bâtiment est devenu la proie des flammes.
Le feu a été circonscrit et éteint par la population qui servait avec dévouement les pompes de Creully et de Crépon, mises rapide­ment en batterie.
Les pompiers d'Amblie sont arrivés, eux aussi, sur le lieu du sinistre, mais trop tard, le feu avait fait son œuvre.
Emplacement de l'atelier de menuiserie
Les pertes sont couvertes par l'assurance l'Ancienne Mutuelle et évaluées à 5.000 f.

Creully (Creully sur Seulles) - Histoires d'escaliers...

L'escalier du portail de l'église descendait jusqu'à la route d'Arromanches. Il a été détruit en 1872 pour agrandir cette route.

Ses pierres ont servi à la restauration de l'escalier situé un peu plus bas.
Plan de 1900 de la route descendant vers la rivière où figure l'escalier ci-dessous.
Des pierres ne se trouvant pas sur la ligne de foulée sont usées. Elles étaient certainement placées sur la même ligne de passage dans l'ancien escalier de l'église.
Sur ce même escalier avait était posée une rampe en 1853 avec les fers de deux anciens puits de la place du marché.
Extrait du registre des délibérations du Conseil Municipal
Monsieur Lacour propose au Conseil Municipal d’établir une rampe le long des marches qui servent aux piétons pour accéder à la place par la rue du moulin – Le Conseil après avoir délibéré reconnaissent l’utilité que pourra offrir cette rampe principalement en temps de gelée et de verglas adopte la proposition de Mr Lacour et décide que dans la composition de cette rampe il faudra y faire entrer les vieux fers provenant de la démolition de deux puits qui existaient sur la place publique.
Plan du projet de rampe.

Sources : Archives départementales du Calvados - M.Fafin

Creully.net dans le magazine de "Seulles Terre et Mer.

Merci à "Seulles Terre et Mer" pour l'article dans leur magazine paru ces jours.

 

Creully sur Seulles - Les cloches de Villiers le Sec sont rentrées d'une cure de beauté.




A cette occasion voici un article rédigé avant leur départ en cure.

Avec Louise-Thérèse-Henriette et Caroline-Victoire, j'ai quitté lundi dernier sous les regards de nos admirateurs mon beffroi où M. La Vilette m'installa en 1787.
Permettez-moi de me présenter.

a Creully sur Seulles - Paroles de Guillemette,  une cloche de L'église de Villiers le Sec.
Je me nomme Guillemette, je pèse 780 kg et mon tour de taille est de 94cm. 

Je suis composée d'un alliage de cuivre et d'étain appelé "Airain". A chaque fois que vous tiriez sur la corde dans le chœur de mon église, le battant en fer forgé vous permettait de m'entendre mais me laissait quelques traces qui m'ont bien affaiblies.

C'est pour cela que mes sœurs et moi allons partir nous refaire une beauté en Autriche.

Lors de ma création on sculpta le moule construit en briques habilement disposées, cerclées avec du fil de fer et recouvertes d’argile, pour laisser apparaître sur mon flan des inscriptions et des motifs.

c Creully sur Seulles - Paroles de Guillemette,  une cloche de L'église de Villiers le Sec.



La marque de Maître Nicolas Caumont, trésorier en charge de la "Fabrique" de l'église de Villiers le Sec.





La marque de F. La Vilette, fondeur de cloches à Caen.







b Creully sur Seulles - Paroles de Guillemette,  une cloche de L'église de Villiers le Sec.

Les armoiries de ma marraine : 


à gauche celles de la famille de Gland (son époux) et à droite, celles de la famille de Rotz de la Madelaine.

D'azur, au chevron d'argent, accompagné de trois glands d'or tombant, 2 en chef et 1 en pointe



D'azur, à 3 roseaux d'or, posés en pal 2 et 1


Ma marraine, Elisabeth Guillemette de ROTZ,  s'est mariée le 25 juin 1770 en l'église Saint Patrice de Bayeux avec Charles Etienne Claude de GLAND de CAUGY , Seigneur de Villiers-Le-Sec, capitaine d'infanterie.


Blason de mon parrain, Louis Yves Patry, seigneur de Banville en Villiers le Sec, qui avait pour mère Anne d'Amour, une noble famille de Villiers le Sec.


Les armoiries de ma marraine, après son mariage, deviendront celles de notre village.


Voici la généalogie de ma marraine :

et celle de mon parrain:


Je terminerai en ayant une pensée pour mon curé qui m'a baptisé : l'abbé Le Bois ; il est en terre dans notre cimétière:
, Creully sur Seulles - Paroles de Guillemette,  une cloche de L'église de Villiers le Sec.

Sources:  Généanet - Archives du Calvados.

1954 - Des êtres venus d'un autre monde se posèrent à Creully (Creully sur Seulles). Des martiens ?



Ce jeudi matin-là, le temps était très sombre et le ciel constellé d'étoiles ; le jour tardait à se lever. Au fond de sa cour, un habitant de Creully fermait la porte de sa cave, d'où il venait de remplir un seau de charbon pour alimenter son fourneau durant la journée. 

Soudain, il fut surpris par une lumière vive qui semblait provenir du jardin voisin. Il posa son seau et s'avança sans crainte, mais lentement, vers le portillon du potager. En effet, une lumière éblouissante brillait au beau milieu du jardin et ne bougeait pas. Il fit quelques pas lorsque, du sein de la boule luminescente, une forme métallique avança. Était-ce un Martien ? Depuis plusieurs semaines, des faits similaires s'étaient déroulés dans le ciel de Normandie, notamment à Bayeux. Le Bessin serait-il également un sujet d'étude pour des êtres venant d'ailleurs ?

Notre habitant de Creully n'était pas peureux, mais jusqu'à un certain point. Il fit marche arrière et rentra chez lui, route de Tierceville, en oubliant son seau de charbon. Après en avoir informé sa femme, qui ne le crut pas, il dut partir au travail pour sa matinée. Cependant, à midi, avant de prendre son déjeuner, il retourna dans son jardin et fut grandement surpris : à la place de la lumière éblouissante se trouvait un cercle de cendres. Ainsi, une rumeur se répandit dans le bourg de Creully... Des Martiens venus d'on ne sait où avaient choisi ce village normand pour visiter notre monde. Cette nouvelle intrusion martienne fit le tour non seulement de la localité, mais aussi de la région. Certaines personnes allèrent même ramasser la précieuse trace de la visite des êtres de Mars en récupérant les cendres laissées par l'engin mystérieux dans des pots. La presse locale et la gendarmerie se mirent sur le sentier de la guerre (des étoiles).















Pour ne point se singulariser, Creully a, paraît-il, reçu la visite d’un « Martien » venu à bord d’une soucoupe volante… Sur cet évènement, un spirituel lecteur a envoyé à un journal de Caen (Liberté) un amusant à-propos que voici :



Un beau matin,
Un bon Martien
(Vision hallucinante),
Avant l’aube naissante,
Atterrit…
A Creully.
D’une soucoupe volante
- Oh! Combien éblouissante !
Il sortit aux bords de la Seulles.
Il semblait dire : « Enfin, seul,
Je te vois, je te tiens ! »
Sans doute ce Martien
Voulait-il, dans sa nacelle,
Enlever une Belle,
Puis piquer vers le ciel
Pour sa lune de miel ?
Des « témoins » de la scène
(On devine leur gêne !)
Tentèrent, dit-on, de contacter
L’énigmatique étranger.
Mais en une nuée lumineuse,
L’engin mystérieux
Piqua droit vers les cieux…
MORALITE
Sur le trottoir,
Comme au lavoir,
Les langues se délièrent
En de nombreux commentaires.
Oh! Personne n’avait rien vu…
Mais certains avaient en-ten-du… !
En ce bon pays du fromage,
Belles qui rêvaient de mariage,
Si de la Vie vous en avez mar…
Voyez là-haut : « En avant … Mars ! »



Epilogue



La laiterie Paillaud de Creully en 1965 - Des photos

Il y a plus de 40 ans, la presse régionale, Ouest-France, réalisa un reportage sur le développement de la laiterie Paillaud (au sein de la S.A.P.I.E.M.) qui employait 220 personnes (4 en 1910).
L'article était agrémenté de photos. Je vous les présente ci-dessous.

MM. Beaudouin, directeur, et Vuillemin, sous-directeur

Mr Lucas, chef de fabrication, doyen de la condenserie

Les machines de transformation du lait et les cuves
Au sein du laboratoire

Les stocks avant le départ pour la France et le Monde

7 juin 1944 - Un P-47 américain abat un Messeschmitt Bf 109 à la sortie de Creully (Creully sur Seulles).


Le 7 juin 1944 un avion de l'armée allemande se crashe à la sortie de Creully en direction de Caen, entre la localité et la carrière de pierres après avoir été touché par un des P-47 américain.

C'était un Messerschmitt Bf 109G6 6.JG11.
Le pilote : Rudolf Strosetzki fut fait prisonnier.
Pour permettre la circulation entre Creully et Pierrepont, les restes de cet avion furent basculés dans l'herbage dominant la vallée de la Seulles.


Contrairement à ce qui est indiqué ci-dessus, le crash eut bien lieu à Creully.

Creully (Creully sur Seulles) - Les salles d'Asile.

Un habitant de Creully, a découvert deux clichés présentant les salles d'asile de Creully. Cela me permet de présenter ces classes pour les jeunes creullois.


La naissance des salles d'asile en France, en 1826, marque le début de l'attention portée à la garde des jeunes enfants. Cette institution veut, dans un premier temps, porter secours aux enfants de la classe populaire, livrés à eux-mêmes lorsque leurs parents travaillent. Cependant, la salle d'asile apporte, malgré elle, une réponse beaucoup plus large et permet aux parents de la classe moyenne de bénéficier d'un système de garde très pratique.
Ce sujet des salles d'asile permet d'appréhender les idéologies liées au projet de garde des jeunes enfants. Cette institution se veut un lieu de protection de l'enfance populaire, et aussi un lieu où ces enfants sont éduqués et remis dans le droit chemin. Les républicains souhaitent, grâce à la salle d'asile et à l'école primaire, former des citoyens responsables et lutter contre des soulèvements qui ont marqué l’histoire du XIXème siècle.
Une ordonnance royale de 1837, qui organise les salles d'asile, reconnaît la double fonction hospitalière et pédagogique et met en place une nouvelle répartition des responsabilités :
L'Université définit le fonctionnement général de l'institution, préside à l'attribution du certificat d'aptitude, accorde aux maîtresses l'autorisation de s'installer dans un lieu déterminé, elle contrôle les établissements par l'intermédiaire des inspecteurs des écoles et de la déléguée générale (nommée par le ministre).
Les communes assument l'autorité financière et elles sélectionnent les dames inspectrices, proposées à la nomination du préfet
Les comités d'instruction primaire exercent les attributions de surveillance générale et de discipline.
Les dames inspectrices bénévoles, désormais nommées par le préfet sur présentation des maires, surveillent les établissements. Elles suspendent provisoirement les maîtresses fautives ou elles proposent leur révocation. Elles composent, sous la présidence d'un membre du conseil académique, la commission départementale d'examen chargée d'attribuer les brevets d'aptitude.
Une Commission supérieure des salles d'asile est composée de dames placées sous la présidence d'un membre du Conseil royal de l'Instruction publique. Elle rédige les programmes, elle veille à l'uniformité des méthodes et elle sélectionne les livres.
La Seconde République souhaite débattre de la vocation des salles d'asile, elles sont appelées « écoles maternelles » pour la première fois en 1848, ce qui choque les dames qui y voient une suprématie de la fonction éducative sur la fonction d’assistance. Elles sont mentionnées comme la base du système de l'enseignement primaire et leur vocation pédagogique est reconnue.

Document d'archives (1860)


Avec l'arrivée de la gauche républicaine au pouvoir, la salle d'asile est transformée en école maternelle, dès 1881 elle change de nom pour marquer son universalité. Les républicains ont une grande ambition pour l'école des petits, ils veulent confier à l'État la tutelle de l’école maternelle et surtout combattre la mainmise des congrégations religieuses sur les salles d'asiles. Ce combat de la laïcité commence par l'obligation pour les religieuses d'obtenir le certificat d'aptitude à la direction de salles d'asile, et en 1905, elles sont mises hors du champ de l'enseignement public car tous les établissements communaux doivent être confiés à des femmes laïques. L'enseignement privé fonctionnant, sans aucune aide publique, selon ses propres moyens, est relégué à un statut marginal en ce qui concerne l'éducation des jeunes enfants.
Document d'archives (1872)
Une véritable coupure dans l'institution s'opère lorsque des fonctions, comme la surveillance et l’inspection des salles d'asile, jusqu'alors assurées par des dames patronnesses sont remises à des agents de l'État relevant du ministère de l’Instruction publique. L'inspection appartient désormais à un corps universitaire spécialisé dont la qualification est attestée par la possession d'un grade nouveau, le certificat d'aptitude à l'inspection des écoles maternelles.
Le statut des surveillantes d'asile, rebaptisées institutrices d'écoles maternelles, est progressivement assimilé à celui des institutrices des écoles primaires, il y a une fusion des conditions de recrutement, une fusion des modes de formation et des modes de rémunération. Ainsi, l'école maternelle fait dorénavant partie intégrante de l'enseignement primaire unifié.
Merci à JF Gilles