L'église de Creully en péril
Un arrêté de péril a été pris pour l'église Saint-Martin de Creully.
Dans la nuit du lundi 23 au mardi 24 décembre, à quelques heures de Noël, l'église de Creully a été victime du fort coup de vent qui soufflait alors sur le grand Ouest de la France. Des pierres sont en effet tombées de la toiture.
"Il s'agit de la partie qui soutient la croix du clocher", précise le père Martin Phuati Mboko, curé de la paroisse Saint-Vital de la Seulles. ''Le chef des pompiers de Caen est monté constater les dégâts. A sa descente, il a évoqué une importante fissure et a demandé un arrêté de péril. L'église est donc fermée jusqu'à nouvel ordre". (Ouest-France du 06/01/2014)
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Le lieutenant-général DECAEN: fils de Creully?
Un annuaire biographique datant de 1834 présente le lieutenant-général Charles Mathieu Isidore DECAEN comme un enfant de Creuilly (Creully).
Je reproduit ci-dessous ce texte.
Charles Mathieu Isidore Decaen ( N., comte ), lieutenant-général, grand-officier de la Légion-d'Honneur, élève et compagnon de Kléber et de Moreau, naquit en 1769, d'un aubergiste de Creuilly, près de Caen. Enrôlé comme volontaire, il arriva progressivement à des grades élevés.
Les armées du Rhin, d'Angleterre et du Danube; les Indes, où il alla en 1802 administrer les établissements français; la Catalogne, dont il fut gouverneur général; les 11e et 10e divisions militaires, qu'il commanda en 1813 et 1814, peuvent témoigner, et de sa valeur dans les combats, et de ses talents dans l'administration. Le recueil des lois qui régit les îles de France et de Bourbon portent encore le nom de Code Decaen.
Traduit devant un conseil de guerre à son retour des Indes, pour avoir livré aux Anglais ces mêmes îles le 2 décembre 1810, il fut acquitté.
Son zèle pour Bonaparte, qui lui fit accepter la mission de marcher contre Bordeaux, où le duc d'Angoulême était entré en mars 1814, causa sa disgrâce.
Enfermé à l'Abbaye à Paris, mis à la demi-solde, et enfin à la retraite, il ne reparut qu'à la révolution de juillet. On le nomma président de la commission de législation coloniale, ainsi que de la commission chargée d'examiner les réclamations des officiers éloignés de l'armée sous la restauration; mais il se retira bientôt, et une apoplexie foudroyante l'enleva le 11 septembre 1832, à Montmorency. Il était âgé de 63 ans.
D’autres historiens démentirent le fait de sa naissance à Creully. Pour eux il est né à Caen. Ils ont raison à en croire l'acte de baptême ci-dessous trouvé aux archives départementales.
Je reproduit ci-dessous ce texte.
Charles Mathieu Isidore Decaen ( N., comte ), lieutenant-général, grand-officier de la Légion-d'Honneur, élève et compagnon de Kléber et de Moreau, naquit en 1769, d'un aubergiste de Creuilly, près de Caen. Enrôlé comme volontaire, il arriva progressivement à des grades élevés.
Les armées du Rhin, d'Angleterre et du Danube; les Indes, où il alla en 1802 administrer les établissements français; la Catalogne, dont il fut gouverneur général; les 11e et 10e divisions militaires, qu'il commanda en 1813 et 1814, peuvent témoigner, et de sa valeur dans les combats, et de ses talents dans l'administration. Le recueil des lois qui régit les îles de France et de Bourbon portent encore le nom de Code Decaen.
Traduit devant un conseil de guerre à son retour des Indes, pour avoir livré aux Anglais ces mêmes îles le 2 décembre 1810, il fut acquitté.
Son zèle pour Bonaparte, qui lui fit accepter la mission de marcher contre Bordeaux, où le duc d'Angoulême était entré en mars 1814, causa sa disgrâce.
Enfermé à l'Abbaye à Paris, mis à la demi-solde, et enfin à la retraite, il ne reparut qu'à la révolution de juillet. On le nomma président de la commission de législation coloniale, ainsi que de la commission chargée d'examiner les réclamations des officiers éloignés de l'armée sous la restauration; mais il se retira bientôt, et une apoplexie foudroyante l'enleva le 11 septembre 1832, à Montmorency. Il était âgé de 63 ans.
D’autres historiens démentirent le fait de sa naissance à Creully. Pour eux il est né à Caen. Ils ont raison à en croire l'acte de baptême ci-dessous trouvé aux archives départementales.
Creully - mai 1969 - incendie rue de Bretteville
Peu avant 6 heures du matin, mercredi, un incendie s'est déclaré route de Bretteville à
Creully, dans un bâtiment appartenant à M. Christian Daniel, ouvrier d'entretien à l'O.R.T.F.
Cette ancienne maison d'habitation avait été transformée en garage et en grenier.
A l’intérieur se trouvaient une automobile, trois cyclomoteurs et de l’outillage.
Les pompiers de Creully arrivèrent sur les lieux, et ils réussirent à évacuer une citerne de fuel contenant une assez grande quantité de carburant.
Mais trois habitations appartenant à Melle Etiennemare et à MM. Lelièvre et Lefrançois furent touchées.
Les pompiers ont pu venir à bout de cet incendie.
On pense qu'il aurait été provoqué par un feu de papiers mal éteint.
Les dégâts sont évalués à 15.000 F.
Au château de Creully, des salles remarquables...
SÉANCE
DU VENDREDI 4 DÉCEMBRE 1931
Présidence de M. le Dr
GOSSELIN,
ancien Président
Le château de Creully
était au XIIe siècle un des plus
importants de Basse-Normandie, avec ceux de Caen et de Falaise. Ils
comportaient tous trois une vaste enceinte entourée de tours, sur un côté de
laquelle était un grand donjon rectangulaire. Ce donjon, bien conservé à
Falaise, a disparu à Caen, et a été très remanié à Creully.
Les châteaux de Caen
et de Creully présentent, en outre, l’intérêt
d'avoir conservé de grandes salles romanes qui sont, pour l'histoire de
l'architecture civile aux XIe
et XIIe
siècles, des œuvres aussi rares que remarquables. A Caen, c'est l'ancienne
salle de l'Echiquier de Normandie, qui doit remonter à la fin du
XIe siècle et nous
fournit un magnifique exemplaire d'architecture civile dans le premier style
roman de Normandie, à une époque où l'art de voûter les édifices est encore
imparfaitement connu des constructeurs normands et où la décoration sculptée
reste assez primitive.
A Creully, la grande
salle basse, qui forme aujourd'hui les caves du château, est une construction
grandiose du XIIe siècle.
Les Normands savent alors couvrir leurs édifices de puissantes voûtes
d'ogives, comme celles qui ont été ajoutées après coup sur la nef dans les
églises de Saint-Etienne et de la Trinité à Caen; mais l'architecture
et la décoration restent par ailleurs entièrement romanes, celle-ci devenant,
au reste, plus riche qu'à l'époque précédente et se caractérisant, en
particulier, par l'emploi des chapiteaux à godrons ou à entrelacs.
Il y a ainsi à Creully deux salles se faisant suite, couvertes de quatre et de cinq puissantes croisées d'ogives sur plan barlong. Ces salles sont en contrebas par rapport au sol actuel, à l'intérieur de l'enceinte du château, mais elles dominent à l'extérieur de très haut la vallée de la Seulles, vers laquelle elles s'ouvrent, à travers le mur de l'enceinte, par une série de fenêtres encadrées de colonnes à chapiteaux godronnés et pourvues latéralement de bancs ou l'on pouvait s'asseoir.
Il y a ainsi à Creully deux salles se faisant suite, couvertes de quatre et de cinq puissantes croisées d'ogives sur plan barlong. Ces salles sont en contrebas par rapport au sol actuel, à l'intérieur de l'enceinte du château, mais elles dominent à l'extérieur de très haut la vallée de la Seulles, vers laquelle elles s'ouvrent, à travers le mur de l'enceinte, par une série de fenêtres encadrées de colonnes à chapiteaux godronnés et pourvues latéralement de bancs ou l'on pouvait s'asseoir.
Au château voisin de
Fontaine-Henri, il subsiste, sous l'édifice actuel de la Renaissance et dans
une situation un peu analogue, une autre salle basse magnifique, également voûtée
d'ogives et qui sert, elle aussi, maintenant de cave. Cette salle est un peu
plus récente que celle de Creully, et ses voûtes présentent un curieux mélange
de fidélité à la tradition locale et de caractères nouveaux attestant l'influence
de l'architecture gothique de l'Ile-de-France, telle qu'elle se marque après le
milieu du XIIe siècle dans plusieurs monuments religieux de
Normandie.
Les
châteaux de Caen, de
Creully et de Fontaine-Henri nous ont ainsi conservé de très belles œuvres
d'architecture civile, à trois moments de l'histoire de
l'art normand qui ne sont en général connus que par des œuvres d'architecture
religieuse. Et parmi ces trois œuvres, la grande salle basse de Creully est un
monument remarquable de l'époque, encore mal connue, où les architectes
normands se sont montrés particulièrement originaux en inventant, sans doute,
et en employant sur de larges espaces la voûte sur croisée d'ogives, avant
d'avoir encore subi l'influence artistique de
l'Ile-de-France.
Le départ pour la louerie de la Saint Clair
La louerie de domestiques permettait aux paysans d'engager des ouvriers et servantes pour leurs travaux. Les domestiques louaient leurs services à l'année. Pour ceux qui étaient déjà placés ou ne changeaient pas de maître, le contrat de travail allait d'une Saint Clair à l'autre. A Creully, cela se passait le dimanche matin sur la place de l'église. Ainsi voyait-on des jeunes filles quittaient la maison maternelle. - Surtout, reste ben en place. - Oui, m'man. - Satisfais ben tes maîtres. - Oui, m'man. Une larme pend aux cils roux de la fille rougeaude. La Toinette a eu seize ans aux Rogations. Le père, tombé malade d'un chaud et froid, est mort l'automne que le gars est parti pour son sort. La mère s'est enfoncée une écharde sous le doigt et ne peut plus aller à ses journées. - T'as-ty tout ce qui te faut ? - Oui, m'man. Et leurs bouches claquent le baiser d'adieu. La Toinette embrasse toute la maison d'un regard mouillé: les deux lits à courtines, l'horloge, la table passée à la cire, boiteuse, la cheminée avec sa crémaillère pendant comme une arête au-dessus des cendres froides ... et d'autres choses familières, avec lesquelles elle a toujours vécu. Elle sort de sa poche un mouchoir à carreaux, frais repassé, et sans le déplier, l'appuie sur sa bouche pour étouffer ses sanglots. Puis elle quitte la maison. - Adieu, ma fille. La Toinette se retourne et voit à travers ses larmes, sur le seuil de la porte, la mère pleureuse, vieillie sous sa bonnette ses jambes maigres dansant dans ses sabots. - Adieu m'man. Elle s'en va, ses hardes sous le bras, proprette avec sa jupe de droguet, ses souliers à clous, sa petite bonnette tuyautée ... elle s'en va vers la ville contant aux sentiers qui la connaissent sa douleur de les quitter. |
Journal Télévisé Normand - Château de Creully
A voir ou revoir sur NORMANDIE TV
http://www.normandie-tv.com/Journal-Televise-Normand-Chateau-de-Creully_v4657.html
http://www.normandie-tv.com/Journal-Televise-Normand-Chateau-de-Creully_v4657.html
Florence ambassadrice de Creully |
Bruno ambassadeur |
Creully - En pleine révolution 1793
A la Convention nationale du 30 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.
La Société populaire de Creully, district de Caen, annonce à la Convention nationale que tous les tableaux et autres objets portant des signes et effigies de féodalité, de royalisme et de tyrannie, qui se trouvaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, ont été brûlés au milieu des applaudissements de tous les citoyens, et que les jeunes citoyens du canton de Creully attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les satellites des despotes.
Suit la lettre de la Société- populaire de Creully
A la Convention nationale.
Creully, département du Calvados, district de Caen,
le 30 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.
« Depuis longtemps la Société patriotique du bourg de Creully attendait les effets de la lutte qui régnait entre les braves de la Montagne et les lâches de la plaine; elle craignait que le résultat ne fût le bouleversement de tout l'ordre des choses; elle craignait que le feu de la guerre civile ne se répandît, comme un torrent désastreux, sur toutes les parties de la République; elle craignait de voir couler le sang des patriotes ; elle craignait enfin de voir finir avec leur vie, le règne de la liberté. Que disons-nous !... Ils ne devaient pas périr : de fiers montagnards, comme des dieux tutélaires, veillaient sur leur destinée, et en les arrachant du précipice creusé sous leurs pas, nous osons le prédire, les chaînes dont les despotes serrent encore les bras des peuples, seront brisées et serviront à écraser leurs têtes coupables, et à faire disparaître pour jamais tout pouvoir tyrannique.
« Généreux défenseurs, vous qui avez tiré la France des mains de la tyrannie et de l'esclavage pour la mettre sous le règne de la liberté et de l'égalité, quelle reconnaissance ne vous devons-nous pas ? Quelle reconnaissance ne vous doivent pas tous les hommes? Oui, citoyens, vous avez bien mérité de l'univers entier.
« Puisque vous seuls êtes vraiment les amis du peuple, que vous seuls avez la force de le rendre heureux; frappez, frappez les restes de la tyrannie, de l'aristocratie; servez-vous de tous les moyens qui sont en votre pouvoir pour écraser, anéantir ceux qui s'y opposeraient, tous les royalistes, les fédéralistes, tous ceux enfin qui travaillent au rétablissement du trône et à l’asservissement des peuples.
« Citoyens, d'après une demande de notre société et l'arrêté de la municipalité de Creully, une chasse qui était à l'entrée du château fort du bourg, actuellement démantelé, une chasse, emblème du despotisme, a été renversée, brisée et foulée aux pieds. Des portraits de comtes, de marquis, de ducs, de rois, tous les signes et effigies de la féodalité, du royalisme et de la tyrannie qui étaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, tout a été brûlé au pied de l’arbre de la liberté, au son du tambour, de l'air Ça ira, enfants de la Patrie, et de la danse de la carmagnole. Tous les membres, de notre société, le conseil général de la commune, le tribunal de paix et la garde nationale de Creully étaient présents à cette cérémonie.
« Les citoyens de la première réquisition de notre canton brûlent du feu sacré de la liberté et attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les despotes coalisés; ceux du bourg se sont présentés en cette société et y ont juré de combattre et de verser jusqu'à la dernière goutte de leur sang, de ne mettre bas les armes que lorsque la République soit vengée des attentats commis envers elle et que son sol soit purgé des royalistes, fédéralistes, muscadins et généralement de tous les ennemis de l'ordre public. Ils sont prêts à partir au premier signal.
« Citoyens, contents de votre travail et de votre énergie, notre société vous invite de rester à votre poste jusqu'à ce que la paix soit établie. Depuis le règne de la Montagne, chez nous l'aristocratie est aux abois. Encore un dernier effort et elle disparaîtra du globe.
« Bons républicains, vrais Bons-culottes.
« Les président, secrétaires et membres de la société: Gardin, maire;
Legerais, curé de Saint Gabriel;
Dutruissard, curé de Creully, président
Monnin, commissaire du canton, juge de paix, ex-président de ta société;
Quesnel, secrétaire;
Duval, vicaire, procureur de la commune;
Le Révérend, officier ;
Sources : Archives parlementaires de 1787 à 1860
La Société populaire de Creully, district de Caen, annonce à la Convention nationale que tous les tableaux et autres objets portant des signes et effigies de féodalité, de royalisme et de tyrannie, qui se trouvaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, ont été brûlés au milieu des applaudissements de tous les citoyens, et que les jeunes citoyens du canton de Creully attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les satellites des despotes.
Suit la lettre de la Société- populaire de Creully
A la Convention nationale.
Creully, département du Calvados, district de Caen,
le 30 septembre 1793, l'an II de la République une et indivisible.
« Depuis longtemps la Société patriotique du bourg de Creully attendait les effets de la lutte qui régnait entre les braves de la Montagne et les lâches de la plaine; elle craignait que le résultat ne fût le bouleversement de tout l'ordre des choses; elle craignait que le feu de la guerre civile ne se répandît, comme un torrent désastreux, sur toutes les parties de la République; elle craignait de voir couler le sang des patriotes ; elle craignait enfin de voir finir avec leur vie, le règne de la liberté. Que disons-nous !... Ils ne devaient pas périr : de fiers montagnards, comme des dieux tutélaires, veillaient sur leur destinée, et en les arrachant du précipice creusé sous leurs pas, nous osons le prédire, les chaînes dont les despotes serrent encore les bras des peuples, seront brisées et serviront à écraser leurs têtes coupables, et à faire disparaître pour jamais tout pouvoir tyrannique.
« Généreux défenseurs, vous qui avez tiré la France des mains de la tyrannie et de l'esclavage pour la mettre sous le règne de la liberté et de l'égalité, quelle reconnaissance ne vous devons-nous pas ? Quelle reconnaissance ne vous doivent pas tous les hommes? Oui, citoyens, vous avez bien mérité de l'univers entier.
« Puisque vous seuls êtes vraiment les amis du peuple, que vous seuls avez la force de le rendre heureux; frappez, frappez les restes de la tyrannie, de l'aristocratie; servez-vous de tous les moyens qui sont en votre pouvoir pour écraser, anéantir ceux qui s'y opposeraient, tous les royalistes, les fédéralistes, tous ceux enfin qui travaillent au rétablissement du trône et à l’asservissement des peuples.
« Citoyens, d'après une demande de notre société et l'arrêté de la municipalité de Creully, une chasse qui était à l'entrée du château fort du bourg, actuellement démantelé, une chasse, emblème du despotisme, a été renversée, brisée et foulée aux pieds. Des portraits de comtes, de marquis, de ducs, de rois, tous les signes et effigies de la féodalité, du royalisme et de la tyrannie qui étaient encore dans le château du ci-devant Montmorency, tout a été brûlé au pied de l’arbre de la liberté, au son du tambour, de l'air Ça ira, enfants de la Patrie, et de la danse de la carmagnole. Tous les membres, de notre société, le conseil général de la commune, le tribunal de paix et la garde nationale de Creully étaient présents à cette cérémonie.
« Les citoyens de la première réquisition de notre canton brûlent du feu sacré de la liberté et attendent avec impatience le moment de se mesurer avec les despotes coalisés; ceux du bourg se sont présentés en cette société et y ont juré de combattre et de verser jusqu'à la dernière goutte de leur sang, de ne mettre bas les armes que lorsque la République soit vengée des attentats commis envers elle et que son sol soit purgé des royalistes, fédéralistes, muscadins et généralement de tous les ennemis de l'ordre public. Ils sont prêts à partir au premier signal.
« Citoyens, contents de votre travail et de votre énergie, notre société vous invite de rester à votre poste jusqu'à ce que la paix soit établie. Depuis le règne de la Montagne, chez nous l'aristocratie est aux abois. Encore un dernier effort et elle disparaîtra du globe.
« Bons républicains, vrais Bons-culottes.
« Les président, secrétaires et membres de la société: Gardin, maire;
Legerais, curé de Saint Gabriel;
Dutruissard, curé de Creully, président
Monnin, commissaire du canton, juge de paix, ex-président de ta société;
Quesnel, secrétaire;
Duval, vicaire, procureur de la commune;
Le Révérend, officier ;
Sources : Archives parlementaires de 1787 à 1860
Eglise saint Martin de Creully - L'Agneau sacré
Entrez dans l'église Saint Martin de Creully, avancez dans la nef et levez la tête.
Vous découvrirez une clé de voûte représentant un mouton avec une hampe croisetée sur laquelle flotte une bannière.
C'est l'Agneau sacré appelé également l'Agneau pascal.
Vous découvrirez une clé de voûte représentant un mouton avec une hampe croisetée sur laquelle flotte une bannière.
C'est l'Agneau sacré appelé également l'Agneau pascal.
L'Agneau Pascal renvoie à la nuit de la libération d'Egypte. L'Agneau fut consommé par les Hébreux et son sang répandu sur le linteau des habitations a permis d'épargner la vie des premiers-nés d'Israël.La crucifixion de Jésus est apparue aux premiers chrétiens comme l'accomplissement de l'offrande de l'Agneau Pascal (Jn 19, 36) mort pour sauver les hommes.
Creully - Vital un saint Né à Tierceville
Dans l'église Saint Martin de Creully, nous remarquons la bannière de Saint Vital.
Qui était Vital ce Saint né à Tierceville?
Le Bienheureux Vital de Savigny, naquit au village de Tierceville, dans le diocèse de Bayeux. Il songeait à quitter le pays, quand le comte de Mortain l'attacha à sa personne comme son chapelain. Mais Vital ne rêva que de vie solitaire, et se retira au désert de Dompierre, dans le diocèse de Sées en 1088, non loin de l'ermitage fondé par Saint Guillaume Format.
De temps en temps, Vital sortait de sa retraite pour prêcher, appeler à la conversion des mœurs et combattre la licence. C'est ainsi qu'il eut rapidement des disciples, et que Raoul de Fougères lui donna une partie de la forêt de Savigny pour y construire un monastère. Cela se passait en 1113.
Vital imposa à sa communauté la Règle de Saint Benoît, accompagnée d'austères constitutions. Vital mourut à Savigny le 16 septembre 1122.
Les Seigneurs de Creully d'après Frédéric Pluquet
Frédéric Pluquet, membre de l'Académie des Sciences, Arts et Belles-Lettres de Caen, des Sociétés des Antiquaires de France, de Normandie et d'Ecosse, relate dans un ouvrage paru en 1834 un préjugé sur les seigneurs de Creully.
Titre de son recueil: Contes Populaires, préjugés,patois, proverbes, noms de lieux de l'Arrondissement de Bayeux.
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