Creully - Eglise - Visite des combles
Visite des combles au-dessus du coeur et de la nef.
Ci-dessus, comble au dessus de la nef. Nous distinguons bien les entraits, les poinçons, les faux-entraits moisés, les arbalétriers et les contre-fiches. |
Ci-dessus, nous remarquons le sol bombé épousant les voutes du dessous. En bas à droite, percement permettant le passage de la chaîne de fixation des lustres maintenant disparus. |
Ci-dessous, comble du cœur. |
Baie romane en pierre permettant le passage entre le comble de la nef et celui du cœur. |
L'assemblage des bas de poinçons et des entraits est renforcé par des pièces métalliques. |
Structure du haut des fermes, nous apercevons les arbalétriers, les contrefiches, le poinçon et la panne faitière. |
Juin 1944, Hitler à Creully...
Nous sommes en juin 1944, le général Montgomery a établi son QG à Creullet, hameau de Creully. Celui-ci avait un aide de camp qui l'appelait "maître".
Alors, pour blaguer, Montgomery avec son humour typiquement britannique avait décidé d'être vraiment le maître et avait chargé pour cela le soldat Gillard de lancer un appel radio pour lui trouver un chien.
Après quelquesrecherches le chien fut trouvé près de Douvres-la-Délivrande, acheté 250 livres à son propriétaire et offert au général qui toujours avec beaucoup d'humour, lui donna le nom d'Hitler. Ce chien, que l'on voit sur bon nombre de photos de Montgomery, le suivra jusqu'à la fin de la guerre, pour finir sous les chenilles d'un char quelques jours après la libération.
Alors, pour blaguer, Montgomery avec son humour typiquement britannique avait décidé d'être vraiment le maître et avait chargé pour cela le soldat Gillard de lancer un appel radio pour lui trouver un chien.
Après quelquesrecherches le chien fut trouvé près de Douvres-la-Délivrande, acheté 250 livres à son propriétaire et offert au général qui toujours avec beaucoup d'humour, lui donna le nom d'Hitler. Ce chien, que l'on voit sur bon nombre de photos de Montgomery, le suivra jusqu'à la fin de la guerre, pour finir sous les chenilles d'un char quelques jours après la libération.
Montgomery présente "Hitler" à Churchill |
7 juin 1944 - Un avion allemand se crashe à Creully
Le 7 juin 1944 un avion de l'armée allemande se crashe à la sortie de Creully en direction de Caen , entre la localité et la carrière de pierres.
C'était un Messerschmitt Bf_109 G-6 Me 109 Aircraft.
Le pilote: Rudolf Stotzestki POW.
Pour permettre la circulation entre Creully et Pierrepont, les restes de cet avion furent basculés dans l'herbage dominant la vallée de la Seulles.
La forteresse de Creully au fil du temps
Edward Impey, conservateur des palais royaux d'Angleterre, a étudié en 1995 la forteresse médiévale de Creully. Dans un ouvrage édité aux Editions "Cahiers du temps", il a reconstitué les bâtiments au fil du temps en prenant quatre dates pour repères.
Les croquis d'Edouard Impey |
Creully - Les constructions en 1811
Ci-dessous le tableau d'assemblage des différentes feuilles du cadastre de 1811.
Il est difficile de distinguer les détails des constructions (maisons, château, autres).
Pour cela j'ai réuni les feuilles des sections cadastrales en faisant un montage; nous distinguons ainsi l'ensemble du bourg.
Il est difficile de distinguer les détails des constructions (maisons, château, autres).
Pour cela j'ai réuni les feuilles des sections cadastrales en faisant un montage; nous distinguons ainsi l'ensemble du bourg.
Le bourg Un clic sur le document permet de l'agrandir
Septembre 1938 - Gendarmerie de Creully - Mobilisation Générale...
Caen, 24 septembre 1938
La commune de Creully vient d'être le théâtre d'une méprise qui a évidemment causé une grosse émotion.
Ayant mal compris une communication téléphonique, au lieu d'apposer l'affiche convoquant certains réservistes ont apposé celle de la mobilisation générale.
Aussitôt, on a sonné le tocsin et procédé à diverses réquisitions.
C'est ainsi que ce matin, de bonne heure, des autos et des chevaux sont arrivés à Caen où leurs propriétaires ont été surpris d'être seuls. Ils ont évidemment supporté leur dérangement sans amertume.
Et dans la journal "LA CROIX" du dimanche 16 septembre 1938 Chronique provinciale
En ces jours de fin septembre dont nous avons toutes raisons de nous souvenir, la commune normande de Creuilly, dans le Calvados, éprouva la grande émotion de la mobilisation générale.
En ces jours de fin septembre dont nous avons toutes raisons de nous souvenir, la commune normande de Creuilly, dans le Calvados, éprouva la grande émotion de la mobilisation générale.
A ce qu'on rapporte, un télégramme officiel mal interprété y fit croire à la suprême mesure de sécurité et l'on afficha le placard blanc appelant tous les hommes valides à la défense de la patrie.
La population fut consternée, mais tout le monde répondit à l'appel avec une discipline parfaite. Agriculteurs, artisans, ouvriers, la plupart pères de famille, s'apprêtaient à partir lorsque l'erreur fut reconnue, trois heures après l'affichage.
Quelques mobilisés avaient déjà gagné la gare, située à une douzaine de kilomètres, et attendaient le premier train, lorsque le contrordre arriva.
On imagine le soulagement de l'esprit public après cette fausse alerte. On imagine de quel pas les mobilisés, démobilisés sur l'heure, ont dû regagner leur foyer et de quel cœur, le soir, ils auront trempé leur cuiller dans la soupe fumante, servie à la table familiale. La bonne soupe.
Quelques mobilisés avaient déjà gagné la gare, située à une douzaine de kilomètres, et attendaient le premier train, lorsque le contrordre arriva.
On imagine le soulagement de l'esprit public après cette fausse alerte. On imagine de quel pas les mobilisés, démobilisés sur l'heure, ont dû regagner leur foyer et de quel cœur, le soir, ils auront trempé leur cuiller dans la soupe fumante, servie à la table familiale. La bonne soupe.
17ème siècle - Coquin ! le marquis de Creully
Le 29 Juillet 1631, Pierre de Pellevé, alors baron de Tracy, comte de Flers, épouse Henriette de Refuge, châlelaine de Bullou.
A la solennité du contrat, passé devant les notaires au Châtelet de Paris, assistent :
Très haut et très puissant seigneur messire Hercule de Rohan, duc de Montbazon, pair et grand veneur de France, chevalier des deux ordres du roi, gouverneur et lieutenant général pour le roi à Paris, Ile-de-France, comté et duché de Mantes, capitaine et gouverneur des villes, châteaux et citadelles de Soissons, Nantes, Noyon, Choisv et Caussy, chevalier d'honneur de la reine-mère; et très haute et très puissante dame Marie de Bretagne, duchesse de Montbazon, son épouse, oncle et tante du futur époux;
Très haut et très puissant seigneur Alexandre de Rohan, marquis de Marigny, comte de Rochefort, conseiller du roi en ses conseils d'Etat, gouverneur et lieutenant général des villes du Mans et Laval, le Maine et le Perche, aussi oncle maternel ;Très haut et très puissant prince monseigneur Claude de Lorraine, duc de Chevreuse, pair et grand chambellan et grand fauconnier de France, gouverneur et lieutenant général en Haute et Basse Auvergne, cousin, à cause de très haute et très puissante princesse madame Marie de Rohan, son épouse.
Les dix premières années du nouveau ménage paraissent avoir été heureuses. Mais un ami de la maison, Antoine de Sillans IV, marquis de Creully, qui a ouvert largement sa bourse à Pierre de Pellevé et servi de parrain à son fils cadet, Antoine, fera bientôt suspecter ses sentiments à l'égard de la dame de Flers. L'avenir, loin de dissiper ces soupçons, ne fera que les confirmer. En effet, Henriette de Refuge, oubliant ses devoirs d'épouse et de mère, abandonnera son mari tombé dans le malheur, pour aller cohabiter avec le sieur de Creully, qu'elle épousera aussitôt que la mort du premier l'aura rendue libre (1660)
Le 23 Janvier 1645, Henri de Rohan, mis au courant de ce qui se passe au château de Flers, croit devoir user de sa qualité d'oncle pour prémunir, pendant qu'il en paraît temps encore, le comte de Flers des dangers qui le menacent. Il lui écrit donc la lettre que voici :
Mon neveu, j'ai reçu votre lettre et l'ai lue et bien considérée. Je ne vois là-dedans chose qui me plaise pour l'intérêt que je prends aux vôtres. Ne croyez pas que je ne sois porté entièrement au bien et honneur de votre maison, mais soufrés aussi que je vous en représente quelque chose. 1l est vrai qu'il y a quelque temps que je vous écrivis sur l'avis qui me fut donné que vous avez chez vous un souffleur que j'estime devoir être éloigné de votre maison à cause des conséquences qui s'en pourraient tirer tant contre votre honneur que contre votre bien. Si je vous aimais moins que je ne fais, je ne prendrais interêt en ce qui vous touche. C'est pourquoi je ne suis pas d'avis que vous le gardiez plus longtemps, si ne voulez que j'aie sujet de plainte de celui que j'aime comme étant mon neveu,
Vôtre très affectionné oncle à vous servir en toutes occasions légitimes.
H. de Rohan
Armes de Refuge : d’argent, à deux faces de gueules et deux serpents d’azur, tortillés ou ondoyans en pal, affrontés et brochant sur le tout.
Antoine IV de Creully épousa en secondes noces, en 1660, Henriette du Refuge, veuve du comte de Flers.
Semaine des Radioamateurs au château de Creully
04/06/2016 - 08/06/2016 10:00 - 12:00
Le musée de la radio et la Tour BBC du château de Creully ouvrent leurs portes : visitez ce qui fût le premier studio BBC du territoire français dès le 6 juin 1944 et venez à la rencontre des radio-amateurs du Calvados qui vous feront partager leur passion de la radio et de la télégraphie.
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