Des tracts allemands largués sur Creully et ses environs
Sébastien, un ami collectionneur, qui m'a donné ce document, m'a précisé qu'il s’agit d’une propagande, et que ce sont des faits historiques; ce n’est d’aucune façon une apologie.
Voici la traduction du document.
Chaque soldat britannique qui donne sa vie à cette guerre n'est pas seulement une perte pour son pays ; il est une perte de la cause commune de la civilisation Européenne. La querelle Germano Britannique est une forme de rivalité traditionnelle. Il est plus dans la nature d'une querelle privée que l'Allemagne n'a pas cherchée. La querelle avec l’union soviétique, et d'autre part, une querelle avec le Monde. C'est une querelle avec notre héritage commun et avec toutes ses valeurs - moral, spirituel, culturel et matériel que nous avons, Nous ensemble, Anglais et Allemands, on se ressemble, Il faut s’efforcer de le maintenir, de le reconnaître et de le chérir. MOURIR POUR LA DESTRUCTION DE CES VALEURS C'EST MOURIR EN VAIN.
Staline, avec toute la puissance diabolique du Communisme derrière lui, cherche à profiter des préoccupations des britanniques et des allemands. Le montant de l'influence que la Grande Bretagne peut exercer sur Staline peut être mesuré par des créances incontestées de ce dernier dans les territoires souverains et autres nations.
Le seul contrôle de l'influence sur Staline est la force et la ténacité de l'armée Allemande, et des volontaires Européens qui supportent l'Allemagne dans leur combat de la survie de l'Europe, et sa position comme le berceau de notre civilisation commune.
Chaque soldat britannique qui meurt pour Staline est un autre clou dans le cercueil des espoirs de la Grande-Bretagne de maintenir un "équilibre des pouvoirs" en Europe.
Si « l’équilibre » passe à Staline ensuite l'équilibre du monde est à sa fin.
CEUX QUI SONT SUR LE POINT DE MOURIR - PENSEZ-Y !
1963 - Les voeux aux soldats de Creully
BONNE ANNÉE A NOS SOLDATS !
René Vauquelin est en Allemagne depuis Mai. Comme il appartient à l'arme blindée, il roule continuellement, ce qui lui a valu de visiter la région de Trêves, puis de Fribourg, et même de pousser une pointe en Autriche.
Alain Beaudron, n'a pas été affecté dans la cavalerie, malgré sa compétence en équitation, il est vrai que dans l’armée d'à présent, les chevaux sont plutôt des chevaux-vapeur. Il est dans les transmissions à Fréjus depuis septembre. Il espérait une permission ces temps-ci. Un changement de régime est parfois appréciable.
Alain Letellier est toujours dans le service de Santé à Rennes, il a de bons chefs et attend la classe avec philosophie.
Claude Girard est dans le Génie à Avignon. Les rhumatismes lui ont déjà valu quinze jours à l'hôpital et de l'exemption de service. Il a eu la joie de venir en permission à Noël.
Guy Madelaine est le plus éloigné de tous nos soldats. Fantassin de Marine, il est depuis Juillet dans le Hoggar, à Tamanrasset, lieu rendu célèbre par le Père de Foucauld. Il espérait bien aller à la messe de Minuit.
Sa fonction : barman au foyer. Ce qui le met un peu à l'abri des températures sibériennes du désert.
Que ce premier Bulletin paroissial de Creully de 1963, qui leur est spécialement destiné, porte à tous nos jeunes sous les drapeaux, nos vœux les meilleurs et le témoignage de notre fidèle pensée ainsi que de notre prière.
Guy Lefèvre, après avoir bien «crapahuté» en Algérie, est maintenant caporal d'ordinaire près de Mers el-Kébir. Il sera libéré le 15 Janvier.
Camille Lefèvre, son frère, a débuté à Castres. Il a aussi aidé à aménager le camp de Sarzac. Il se trouve actuellement à Dax où il travaille dans son métier — faire des cigognes avec des sapinettes... c'est sa spécialité. Marc Tailpied a été incorporé le 1er novembre dans l'artillerie lourde à Draguignan. Il travaille dur car il est élève gradé. Sa santé est bonne. Il a l'avantage d'être avec des camarades de sa région.
Charlie Pagnon ne manquera pas de combustible pour son briquet, ni de vin dans son verre. Il a en effet été versé le 4 Septembre dans le service des essences à Chalon-sur-Saône, pays du bon Bourgogne. Il apprend à conduire différents véhicules. Il a pu faire déjà un pèlerinage à Ars. C'est un heureux militaire.René Vauquelin est en Allemagne depuis Mai. Comme il appartient à l'arme blindée, il roule continuellement, ce qui lui a valu de visiter la région de Trêves, puis de Fribourg, et même de pousser une pointe en Autriche.
Alain Beaudron, n'a pas été affecté dans la cavalerie, malgré sa compétence en équitation, il est vrai que dans l’armée d'à présent, les chevaux sont plutôt des chevaux-vapeur. Il est dans les transmissions à Fréjus depuis septembre. Il espérait une permission ces temps-ci. Un changement de régime est parfois appréciable.
Alain Letellier est toujours dans le service de Santé à Rennes, il a de bons chefs et attend la classe avec philosophie.
Claude Girard est dans le Génie à Avignon. Les rhumatismes lui ont déjà valu quinze jours à l'hôpital et de l'exemption de service. Il a eu la joie de venir en permission à Noël.
Guy Madelaine est le plus éloigné de tous nos soldats. Fantassin de Marine, il est depuis Juillet dans le Hoggar, à Tamanrasset, lieu rendu célèbre par le Père de Foucauld. Il espérait bien aller à la messe de Minuit.
Sa fonction : barman au foyer. Ce qui le met un peu à l'abri des températures sibériennes du désert.
La croix de fer allemande retrouvée dans le parc du château de Creully.
J'avais dans les 5 ans, mon grand père Fafin m'emmenait souvent faire une promenade dans le parc du château de Creully qui se situait derrière chez lui. Il trouva au pied d'un rocher bordant l'un des fossés une médaille allemande. Il ne voulut pas la garder. Je l'ai donné à mon père.
Mon père disparu, j'ai retrouvé cette médaille.
Croix de fer mêlant la médaille de reconnaissance militaire allemande et la croix gammée, symbole du régime nazi.
Le soldat Octave Dumont doit-être fier de ses descendants...
Le soldat Dumont, poilu de la Grande Guerre, éprouva le besoin de mettre sur papier ses souvenirs de guerre. Merci à ses descendants qui nous en firent la lecture aujourd'hui. |
Le soldat Octave Dumont |
Parmi ses petits enfants, il y avait des Creullois; les voilà ci-dessous avec un autre poilu de 14-18.
Ce poilu, Louis Fafin, ici avec sa femme n'est autre que mon grand-père maternel.
Inscription à :
Articles (Atom)