La croix de fer allemande retrouvée dans le parc du château de Creully.
J'avais dans les 5 ans, mon grand père Fafin m'emmenait souvent faire une promenade dans le parc du château de Creully qui se situait derrière chez lui. Il trouva au pied d'un rocher bordant l'un des fossés une médaille allemande. Il ne voulut pas la garder. Je l'ai donné à mon père.
Mon père disparu, j'ai retrouvé cette médaille.
Croix de fer mêlant la médaille de reconnaissance militaire allemande et la croix gammée, symbole du régime nazi.
Le soldat Octave Dumont doit-être fier de ses descendants...
Le soldat Dumont, poilu de la Grande Guerre, éprouva le besoin de mettre sur papier ses souvenirs de guerre. Merci à ses descendants qui nous en firent la lecture aujourd'hui. |
Le soldat Octave Dumont |
Parmi ses petits enfants, il y avait des Creullois; les voilà ci-dessous avec un autre poilu de 14-18.
Ce poilu, Louis Fafin, ici avec sa femme n'est autre que mon grand-père maternel.
Septembre 1850 - Le vieillard de Creully présenté au Président de la République: Napoléon III.
Caen, 5 septembre 1850
Le président est arrivé à Caen hier soir, á sept heures, au milieu des salves d'artillerie et au son des cloches de toutes les églises. Le conseil municipal et les principales autorités de la ville attendaient, dès cinq heures, le président sous un arc de triomphe, à l'entrée de la ville, au lieudit la Demi-Lune , entouré d'un concours prodigieux de population.
Des arbres et des guirlandes de feuillages étaient de chaque côté des rues d'Auge, Vaucelles, Saint-Jean, Bernières et Pont-Saint-Jacques, où devait passer le cortège. Toutes les rues étaient sablées. L'artillerie du château a annoncé l'arrivée du président sous l'arc de triomphe. Les cris de : « Vive Napoléon ! » ont dominé.
Après quelques instants de repos à la préfecture, le président a reçu les autorités.
Après les réceptions, le président, accompagné de quatre ministres, s'est rendu au banquet offert par une commission de souscripteurs composée de hautes notabilités de la ville. Ce banquet a eu lieu dans la magnifique salle du Musée, à l'Hôtel-de-Ville.
7 septembre, 8 heures du matin.
Le président a reçu toutes les autorités de l'arrondissement. La réception a duré plus de deux heures. Tous les maires s'y étaient rendus avec empressement. On y remarquait aussi un grand nombre d'Anglais de distinction, arrivés à Cherbourg sur des bâtiments de plaisance.
A une heure, le président a passé en revue la garde nationale et les troupes de la garnison, au milieu d'un grand concours de populations accourues de tous les points du département.
A 3 heures, plus de 700 personnes assistaient à un banquet offert par la ville au président. Son arrivée et son départ ont été salués par les cris de Vive le président ! Vive Napoléon !
La réponse du président au toast porté par le maire a été couverte d'applaudissements plusieurs fois répétés. Aujourd'hui, visite à l'arsenal et à l'escadre.
Arrivée de Napoléon III |
Des arbres et des guirlandes de feuillages étaient de chaque côté des rues d'Auge, Vaucelles, Saint-Jean, Bernières et Pont-Saint-Jacques, où devait passer le cortège. Toutes les rues étaient sablées. L'artillerie du château a annoncé l'arrivée du président sous l'arc de triomphe. Les cris de : « Vive Napoléon ! » ont dominé.
Après quelques instants de repos à la préfecture, le président a reçu les autorités.
Après les réceptions, le président, accompagné de quatre ministres, s'est rendu au banquet offert par une commission de souscripteurs composée de hautes notabilités de la ville. Ce banquet a eu lieu dans la magnifique salle du Musée, à l'Hôtel-de-Ville.
Napoléon III |
Le président a reçu toutes les autorités de l'arrondissement. La réception a duré plus de deux heures. Tous les maires s'y étaient rendus avec empressement. On y remarquait aussi un grand nombre d'Anglais de distinction, arrivés à Cherbourg sur des bâtiments de plaisance.
A une heure, le président a passé en revue la garde nationale et les troupes de la garnison, au milieu d'un grand concours de populations accourues de tous les points du département.
A 3 heures, plus de 700 personnes assistaient à un banquet offert par la ville au président. Son arrivée et son départ ont été salués par les cris de Vive le président ! Vive Napoléon !
La réponse du président au toast porté par le maire a été couverte d'applaudissements plusieurs fois répétés. Aujourd'hui, visite à l'arsenal et à l'escadre.
Avant de quitter Caen, le président de la République a voulu signaler son départ par une bonne action. Un vétéran de la République et de l'empire, le sieur Chénot, de Creully, vieillard plongé dans la plus profonde misère, a eu l'honneur d'être présenté au prince, qui lui a remis, à l'instant même, quatre-vingt francs.
Paillaud - Creully - Une nouvelle pièce dans ma collection.
Je me souviens de mon oncle Prosper Fafin mettant en route la première machine pour remplir les tubes de lait sucré Paillaud dans l'usine de Creully. Ces tubes étaient remplis par le bas avant d'être pliés et pincés. Une nouvelle pièce dans ma collection ; si vous avez des objets ou papiers de la laiterie Paillaud de Creully, j'en suis collectionneur.
Le cochon d'un curé des environs de Creully
La pomme sera donc toujours cause de la perte des bêtes et des gens.
Cet animal de cochon avala une si grosse pomme qu'il s'étrangla.
Le curé le fit brûler et dépecer et placarda, sur le mur du presbytère de la commune, une affiche où il annonçait qu'il débiterait son cochon à douze sous et demi la livre.
Mais, sur cette affiche, des mauvais plaisants en collèrent une autre où il était dit qu'un morceau de lard serait offert aux fidèles qui viendraient le dimanche à la messe.
Pas un n'y manqua ; l'église était pleine, mais tous les paroissiens s'en retournèrent les mains vides, car le curé, en guise de cadeau, ne leur donna que sa bénédiction.
L'histoire suivante en est la preuve.
Le curé d'une petite commune des bords de la Seulles élevait un cochon qu'il laissait en liberté dans un pré planté de magnifiques pommiers que lui prêtait un paroissien.Cet animal de cochon avala une si grosse pomme qu'il s'étrangla.
Le curé le fit brûler et dépecer et placarda, sur le mur du presbytère de la commune, une affiche où il annonçait qu'il débiterait son cochon à douze sous et demi la livre.
Mais, sur cette affiche, des mauvais plaisants en collèrent une autre où il était dit qu'un morceau de lard serait offert aux fidèles qui viendraient le dimanche à la messe.
Pas un n'y manqua ; l'église était pleine, mais tous les paroissiens s'en retournèrent les mains vides, car le curé, en guise de cadeau, ne leur donna que sa bénédiction.
Retour sur la galette des Rois des "petiots" de creully.
Fin des années 50 - Dans la salle des gardes du château.
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