Creully Mai 1874 - Accident de voiture à ;la Tourelle
Le sieur Jean Loisel, facteur des postes à Crépon, venant de remettre ses dépêches au bureau de Creully, était monté dans la voiture du sieur Vincent, couvreur à Crépon, pour regagner son domicile.
Celui-ci, légèrement échauffé par la boisson, fouetta son cheval, qui prit le galop; loin de tenir compte des observations de Loisel, il l'excia davantage; et, à la rencontre des routes de Courseulles et de celle d'Arromanches, lieu-dit "la Tourelle", la voiture, lancée à toute vitesse, toucha une borne et versa si malheureusement que Loisel eut dans cette chute la jambe droite fracturée au dessous du genou.
Cet infortuné est père de six enfants en bas âge et ses modiques appointements faisaient vivre sa famille. Vincent n'a eu que des contusions sans aucune gravité.
Le concours du 100 000ème visiteur.
Réponse: couleur bleue
Sur la sculpture de Saint Martin de l'église de Creully, l'animal n'est pas un étalon mais une jument ( Voir article du 27/05/2013).
Les 79 participants recevront un cadeau cette été.
Sur la sculpture de Saint Martin de l'église de Creully, l'animal n'est pas un étalon mais une jument ( Voir article du 27/05/2013).
Les 79 participants recevront un cadeau cette été.
Le Maréchal Montgomery à Creullet escorté par un motard au nom de Hamon
Monsieur Patrick Hamon m'a envoyé une photo du maréchal Montgomery au Château de Creullet.
Les membres de l'escorte de motards sont présents sur la photo dont le père de Patrick Hamon (flèche rouge).
Creully - Singulière épitaphe...
Il y avait une fois, deux voisins qui s'aimaient comme chien et chat.
Survint un chien enragé qui mordit celui du premier voisin.
Le Chien fut abattu et enterré dans un jardin situé à côté de celui du deuxième voisin.
Sur la tombe du toutou, son maître plaça une pancarte ainsi conçue: "Ci-git un chien qui avait autant de qualités qu'a de vices, l'animal d'à-côté".
Le voisin prit cela pour lui et alla quérir la maréchaussée.
- Q'signifie?demanda le chef...
- Signifie, répondit le propriétaire de la bête, que j'avais un chat qui ne valait pas le diable... Il est mort l'an passé. Je l'ai enfoui à côté de l'endroit où est mon chien et, pour qu'on ne les confonde pas, j'ai mis sur la tombe de mon chien l'épitaphe qui a offusqué, je ne sais pourquoi, mon voisin.
- Hum ! singulière épistache, grogna le chef de la maréchaussée.
Et, sérieusement, il dressa un procès-verbal détaillé qu'il expédia à ses supérieurs.
Mais ils ont pris la chose du bon côté et ont pensé que, dans cette affaire de chien, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.
Survint un chien enragé qui mordit celui du premier voisin.
Le Chien fut abattu et enterré dans un jardin situé à côté de celui du deuxième voisin.
Sur la tombe du toutou, son maître plaça une pancarte ainsi conçue: "Ci-git un chien qui avait autant de qualités qu'a de vices, l'animal d'à-côté".
Le voisin prit cela pour lui et alla quérir la maréchaussée.
- Q'signifie?demanda le chef...
- Signifie, répondit le propriétaire de la bête, que j'avais un chat qui ne valait pas le diable... Il est mort l'an passé. Je l'ai enfoui à côté de l'endroit où est mon chien et, pour qu'on ne les confonde pas, j'ai mis sur la tombe de mon chien l'épitaphe qui a offusqué, je ne sais pourquoi, mon voisin.
- Hum ! singulière épistache, grogna le chef de la maréchaussée.
Et, sérieusement, il dressa un procès-verbal détaillé qu'il expédia à ses supérieurs.
Mais ils ont pris la chose du bon côté et ont pensé que, dans cette affaire de chien, il n'y avait pas de quoi fouetter un chat.
JEU du 100 000ème VISITEUR
Pour fêter le 100 000ème visiteur, je vous propose le jeu ci-dessous. Répondez par Email à mon adresse j-p.barette@wanadoo.fr en précisant en objet: JEU et en indiquant votre adresse postale.
Tous les gagnants recevront un cadeau.
Date limite: 25 Mai 2013
Le texte ci-dessous comporte une erreur. Où se trouve-t-elle? Dans le texte en rouge, en vert, en bleu, en violet ou en noir.
Une œuvre de Cauvin réalisée en 1874 orne le fronton (tympan) du portail d'entrée de l'église de Creully.
Elle représente Saint Martin chevauchant un étalon.
Selon la légende, un soir d’hiver "il partage son manteau avec un déshérité transi de froid."
A Paris en 1883, la fille de l'huissier de Creully acquittée
Dans le «Bonhomme Normand» du 5 janvier 1883 (journal de Caen).
Il y a une quinzaine d'années, le café de la Bourse, à Caen, était tenu par un sieur Larcher, qui avait épousé la fille d'un huissier de Creully.
Larcher ne réussit pas à Caen; il partit à Paris, où il est mort.
Sa femme, devenue veuve, entra comme caissière dans un restaurant du boulevard Saint-Germain.
Son amant, un Espagnol, ayant commis dans cet établissement un vol de 40.000 fr, elle fut accusée de complicité.
La femme Larcher et son amant, ont comparu la semaine dernière devant les assises de Paris.
L'Espagnol a été condamné à 5 ans de prison; la dame Larcher a été acquittée.
1813 - Devant le juge de paix de Creully - Tour de cochon
Juin 1813
Un qui s'y connaît à jouer des tours de cochon, c'est L. au surnom de "La Vapeur".
Son ami Martin, ne pouvant se déplacer, à cause de ses douleurs, l'avait chargé de lui vendre son cochon, au marché de Caen.
— Cha va ! dit La Vapeur... Et pis tu sais, y n'léront pas pas por des pistaches, ch'est mé qui te l'dis.
Le soir venu, La Vapeur vint rendre compte de son opération à Martin; mais celui-ci fit la grimace, car il trouva un brin maigre la somme que son ami lui verra.
Il ne dit mot à La Vapeur, mais il se renseigna de droite et de gauche et finit par se persuader que La Vapeur avait prie sa commission, et dans les grandes marges.
Celui-ci l'apprit et envoya une lettre de conciliation à Martin devant le juge de paix de Creully.
Mais La Vapeur lui joua encore un tour de cochon en n'y venant pas.
Un qui s'y connaît à jouer des tours de cochon, c'est L. au surnom de "La Vapeur".
Son ami Martin, ne pouvant se déplacer, à cause de ses douleurs, l'avait chargé de lui vendre son cochon, au marché de Caen.
— Cha va ! dit La Vapeur... Et pis tu sais, y n'léront pas pas por des pistaches, ch'est mé qui te l'dis.
Le soir venu, La Vapeur vint rendre compte de son opération à Martin; mais celui-ci fit la grimace, car il trouva un brin maigre la somme que son ami lui verra.
Il ne dit mot à La Vapeur, mais il se renseigna de droite et de gauche et finit par se persuader que La Vapeur avait prie sa commission, et dans les grandes marges.
Celui-ci l'apprit et envoya une lettre de conciliation à Martin devant le juge de paix de Creully.
Mais La Vapeur lui joua encore un tour de cochon en n'y venant pas.
Creully - Normandie - Aurore boréale....
Février 1872
Creully a eu dimanche soir le
spectacle d'une aurore boréale, ou, pour dire plus exactement, d'une aurore
polaire.
A six heures, après avoir passé
par leurs phases ordinaires de mobilité et d'éclat divers, deux colonnes
éblouissantes, sillonnées de traits de feu jaune et pourpre, se sont réunies au
zénith, pour y former une couronne, dont l'aspect a semblé donner raison à
ceux qui soutiennent cette opinion, que ce météore est dû à la matière
magnétique qui s'enflamme comme de la limaille de fer.
On eût dit qu'un obus gigantesque
venait d'éclater à des espaces incommensurables, et alIait couvrir la terre de
ses débris.
Puis les plis du météore,
obéissant au mouvement de rotation de l'atmosphère qui les entraînait, prirent
des nuances plus sombres, et finirent par disparaître, pour ne plus laisser
dans le nord qu'un immense rideau de pourpre, qui, à minuit et demi, avait
entièrement disparu.
Comme de juste, ce phénomène
météorologique a donné lieu aux commentaires les plus étranges, car une croyance
populaire veut que le retour de ce phénomène soit l'annonce d'un événement
important.
-
C'est signe
de mort, disaient les uns.- C'est signe de sang; c'est signe de revanche, disaient les autres.
A l'avenir de se prononcer.
"Belle Fontaine" La fontaine des filles à marier
Entre les avenues de Cully, Coulombs, Creully et le Bois, se trouve un vaste terrain vague, très accidenté qui rappelle les landes de Bretagne.
(Nous nous trouvons à la limite des terres de Lantheuil, coulombs et Creully; dans le bois dit du "Galletay")Au milieu de ce terrain, au fond d'un vallon, se trouve une source très claire qui alimente une fontaine pavée et voûtée, longue de sept mètres, large de trois, et peu profonde, connue sous le nom de «Belle-Fontaine».
On attribue à ses eaux la vertu singulière de faire marier dans l'année les filles qui vont à certains jours et heures s'y laver et s'y désaltérer. Ce pèlerinage clandestin est plus fréquenté qu'on ne le pense. Je n'étonnerai personne en disant que, malgré de nombreuses déceptions, la foi ne faiblit pas. Si, malgré son pèlerinage, une fille se voit contrainte à coiffer Sainte-Catherine, e’est qu'elle a mal observé les rites.
Je me suis demandé quelle peut être l'origine de cette superstition, personne dans le pays n'a pu me renseigner. Voici une hypothèse. Au Moyen-Âge, les habitants de Vaux-sur-Seulles passaient par là le dimanche de la Trinité pour aller porter les deux tiers de leur dîme à l'abbaye de Sainte-Trinité de Caen et recevoir, en outre, un dîner copieux.
On attribue à ses eaux la vertu singulière de faire marier dans l'année les filles qui vont à certains jours et heures s'y laver et s'y désaltérer. Ce pèlerinage clandestin est plus fréquenté qu'on ne le pense. Je n'étonnerai personne en disant que, malgré de nombreuses déceptions, la foi ne faiblit pas. Si, malgré son pèlerinage, une fille se voit contrainte à coiffer Sainte-Catherine, e’est qu'elle a mal observé les rites.
Je me suis demandé quelle peut être l'origine de cette superstition, personne dans le pays n'a pu me renseigner. Voici une hypothèse. Au Moyen-Âge, les habitants de Vaux-sur-Seulles passaient par là le dimanche de la Trinité pour aller porter les deux tiers de leur dîme à l'abbaye de Sainte-Trinité de Caen et recevoir, en outre, un dîner copieux.
(les jeunes filles passaient par Le Bourgay, ancien hameau de Creully)
Or, l’endroit est très propice pour une halte, soit pour former, soit pour reformer le cortège. Rien de surprenant dans ce fait que les femmes et les filles profitaient de ce moment de repos pour réparer le désordre de leur toilette et aient fait donner à cette source le nom de «Fontaine des Belles», d’où est venu «Belle Fontaine», nom qu'elle mérite à cause de la limpidité de son eau.
On y a trouvé une fois une jeune fille noyée, je suppose que c'est pour éviter d'autres malheurs qu'on a fait voûter la fontaine des trois côtés. Quant à la jeune fille, s’est-elle noyée par accident en voulant accomplir trop consciencieusement les rites, ou bien s'est-elle suicidée voyant l’inutilité de ses efforts ? C’est un secret resté au font de l'eau.
Or, l’endroit est très propice pour une halte, soit pour former, soit pour reformer le cortège. Rien de surprenant dans ce fait que les femmes et les filles profitaient de ce moment de repos pour réparer le désordre de leur toilette et aient fait donner à cette source le nom de «Fontaine des Belles», d’où est venu «Belle Fontaine», nom qu'elle mérite à cause de la limpidité de son eau.
On y a trouvé une fois une jeune fille noyée, je suppose que c'est pour éviter d'autres malheurs qu'on a fait voûter la fontaine des trois côtés. Quant à la jeune fille, s’est-elle noyée par accident en voulant accomplir trop consciencieusement les rites, ou bien s'est-elle suicidée voyant l’inutilité de ses efforts ? C’est un secret resté au font de l'eau.
Texte de V.Leboucher retrouvé à la bibliothèque de l'université de caen.
Juin 1905 - Collision contre un facteur de Creully
Le sieur Delahaye venait, un matin, à bicyclette,
prendre son service au bureau de poste de Creully, où il est facteur intérimaire.
En
descendant une rue du bourg, il renversa une dame Planchon et lui-même fut
projeté violemment sur le sol où il resta étendu sans connaissance. Son état
est grave.
De son côté, la dame Planchon, qui a eu de fortes éraflures aux
mains, se plaint de douleurs
internes.
Creully 1954 Ma cousine des halles
MA
COUSINE DES HALLES.
Les halles de Creully transformées en salle des fêtes |
Un
dimanche d’octobre 1954, en matinée et en soirée, «Les Comédiens Vagabonds» de
Creully nous ont présenté «Ma Cousine des Halles», une comédie en 3 actes d’André Bisson et Edge
Trémois.
La
troupe de la coopérative scolaire et postscolaire s'est surpassée.
Le
rôle principal, la Baronne du Pignon de Belle Espine, était tenu par Elisabeth
Collet qui sut camper un personnage hautain à souhait. Son mari, Godefroy du
Pignon était personnifié par Paul Rambert, baron honnête, au caractère tourmenté
entre une baronne irréductible et un fils, Jean, qui, de façon désinvolte,
s'abandonne au charme de la vie moderne. Ce rôle de Jean du Pignon était tenu
par le jeune Maurice Jamin qui affrontait pour ainsi dire les feux de la rampe
pour la première fois ; il se tira de sa lourde tâche avec une aisance
étonnante pour un débutant.
Dieudonné,
le domestique des du Pignon, rôle tenu par Jean-Claude Carabeufs, fut digne
dans ses fonctions de serviteur. Pierre Pinchon, Théodore hilarant au possible
fut, sans conteste, avec la Baronne, un des meilleurs de l'équipe. Hortense
Lamotte, rôle très bien tenu par Suzanne Lechasles. Quant à Antoinette Lamotte,
ce rôle délicat fut bien tenu par Madeleine Collet qui sut nuancer ses
expressions. Enfin le huitième rôle était tenu par un vrai débutant qui, lui,
n'avait jamais paru sur une scène: Jean Rideau. Il se tira avec délicatesse de
son personnage ingrat.
Ainsi
donc, cette, séance fut un magnifique succès théâtral pour cette joyeuse équipe
de jeunes. Ils peuvent être satisfaits d'avoir parfaitement réussi dans la
tâche qu'ils s'étaient donnée. Il est simplement dommage qu'à l’une et l'autre
séance le public ne répondit pas assez nombreux aux invitations reçues. Nos
jeunes ne se tiennent pas pour battus pour autant ; ils savent que la saison
était déjà trop avancée, et ils s'apprêtent à reproduire ce spectacle à la
rentrée d'octobre Nous ne pouvons que les féliciter.
L'équarrisseur de Creully mort contre un tramway
Le Journal
de Bayeux - Septembre 1899
Voici quelques renseignements
sur l'accident qui nous était signalé mardi, au moment de mettre sous presse.
M. Henri
Tranquille Madeleine, équarrisseur à Creully, se trouvait, en carriole, à
Sommervieu, quand son cheval, fort ombrageux, eut peur du tramway qui arrivait
et se jeta brusquement en travers de la voie.Le mécanicien fit les plus grands efforts pour arrêter son train, mais en vain! La machine tamponna cheval et véhicule; par suite de la violence du choc, M. Madeleine fut projeté à plusieurs mètres de là. On le releva évanoui, le crâne fendu ; transporté à l'hospice de Bayeux, le malheureux y est mort hier matin, sans avoir repris connaissance.
Madeleine était âgé de 53 ans.
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