Solution du jeu de l'été. Objet Mystère


Mon Grand-père paternel (le père Barette) été facteur à la poste de Creully. Les tournées de distribution du courrier à bicyclette étaient longues et difficiles; il fallait bien se désaltérer…..
Une sieste était parfois  bien venue car les jambes fléchissaient. Un fossé faisait l’affaire.
Un jour des gendarmes de Creully, qui le connaissaient bien, l’aperçurent  entre Saint croix-sur-mer et Tierceville. Il dormait bien le facteur.
Sans le réveiller, ils lui mirent les bracelets et, pour ne pas être trop «vaches»,  mirent la clé dans sa sacoche.
On ne sait comment fut le réveil du préposé mais jamais il ne voulut rendre les menottes à la maréchaussée.
Mon grand-père nous a quitté il y a longtemps et j’ai hérité des bracelets d’acier.

 


Les gagnants recevront une gravure du Château rare.

Creully - Seul engin de 1944 restant

Seul vestige important, témoin du débarquement en juin 1944, restant à nos jours dans la commune.
Cette moto-pompe anglaise "Hercule" servait à l'arrosage du terrain d'aviation B9 entre Creully et Lantheuil; terrain recouvert de grillage.
Ce terrain a été utilisé par l'aviation canadienne à partir du 27 juin 1944 et pendant deux mois.
Elle fut récupérée par les membres du corps des sapeurs pompiers de creully qui avait été créé le 4 août 1945. Le premier registre fut créé le 9 février 1947; le corps a été mis sous les ordres du Sous-lieutenant René Chateigner, couvreur dans la localité.




L'eau puisée dans le bief de la Seulles était acheminée avec des tuyaux également récupérés dans le matériel militaire.
L'eau remontait jusqu'a un regard façonné sur le parvis de l'église où plusieurs branchements étaient possibles (voir photo ci-dessous). Ce point de pompage n'existe plus.

Lithographie - Château de Creully (1830)

Eugène CICERI (1813-1890)

Château de Creully
D'après P.Charles SECHAN (1803-1874)
Extrait du "Voyages Pittoresques et Romantiques dans l'Ancienne France, Normandie" entrepris par Taylor et Nodier
Lithographie sur chine appliquée, vers 1830
Éditée par A.F Lemaître à Paris

Creully - Le colombier sur la route de Tierceville

Le colombier est sur le territoire de la commune de Creully.
Le terme pigeonnier est couramment utilisé pour désigner une construction destinée à abriter des pigeons. Le terme de colombier est plus réservé à un bâtiment isolé en forme de tour.
La définition d’un pigeonnier selon Viollet-le-Duc : « Bâtiment destiné à contenir des troupes de pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries ».
Les pigeonniers « à pied », dont les nids appelés « boulins » occupant les parois intérieures du local étaient disposés jusqu'au sol. Ce type de construction correspondrait au « colombier ».
C'est le cas de notre colombier entre Creully et Tierceville.
Le développement de l'élevage du pigeon est né de la nécessité de trouver des compléments à une alimentation composée surtout de céréales. En effet, au moyen-âge, la viande était un luxe exceptionnel et n'était consommée que dans de rares et grandes occasions.
Nous pouvons nous faire une idée de l'importance de la consommation en pigeons dans les manoirs, quand on sait qu'en 1261 la maison du Roi de France consommait quotidiennement 400 pigeons et celle de la Reine presque autant.
La deuxième fonction du colombier et non la moindre était la production de colombine, c'est ainsi qu'on dénomme la fiente des pigeons, qui était très recherchée comme engrais pour les cultures exigeantes telles que celles de la vigne, des jardins potagers ou des vergers. Cette production était une source de revenus qui figurait même sur les contrats de mariage .
Pour recueillir ce puissant engrais dans les meilleures conditions, le sol des pigeonniers était souvent pavé et une porte ou une trappe était ménagée à ce niveau.

les "boulins"
Un boulin
Texte extrait d'un magnifique site bien documenté:

Creully - Où sont les reliques de l'église?


Les reliquaires étaient visibles au dessus de l'autel.
Ayant retrouvé la trace écrite des contenus des reliquaires de l'église de Creully, j'ai voulu les voir. Malheureusement ma recherche visuelle fut sans succès.

Voici le nom des Saints présents dans l'église dans les reliquaires.
Le 26 Mai 1839, l'Archevêque d'Irenopolis, Etienne Messir, faisait don à l'église Saint-Martin de Creully, des 5 reli­ques suivantes :
De St Alphonse de Liguori, évêque et confesseur (parcelle de vêtement)
De St Jérôme (parcelle de vêtement).
De St Pacifique a Severino (parcelle de vêlement).
De Ste Véronique de Julien, vierge, (parcelle de vêtement).
De St Jean de la Croix (parcelle d'ossements).

En 1847, le Cardinal Patrizi, vicaire général de sa Sainteté, enrichissait notre église de 12 nouvelles reliques :
De St François de Sales (ossements).
De St Germain, évêque et confesseur, (ossements).
De St Maurice, martyr (ossements).
De St Vincent de Paul (parcelle de vêtement).
De St. François Xavier, confesseur (ossements).
De Ste Anne, mère de la sainte Vierge, (ossements).
De St Clément, pape et martyr, (ossements)
De St Georges, martyr.
De Ste Catherine» vierge, martyr, (ossements).
De Ste Marie-Magdeleine, pénitente (ossements).
De St Bonaventure, docteur, (ossements).
De St Thomas d'Aquin, docteur, (ossements).
Enfin, le 23 octobre 1932, le Postulateur général de la Congrégation des Prêtres du Saint-Sacrement, Georges Bouffé, remettait à M. l'abbé Duval, Curé-Doyen de Creully, une parcelle des ossements du bienheureux Pierre-Julien Eymard, fondateur de cette congrégation.Nous possédons l'authentique de toutes ces reliques, avec le visa de Monseigneur l’’Evêque de Bayeux.
Les reliques, données en 1839 et 1847, ont été placées dans les reliquaires que nous possédons, le 23 juin 1861, Par les soins de M. l'abbé Follope, Curé-Doyen
de Creully.

 

Les carrières d'Orival vers 1920

Une carte postale ancienne

CREULLET Le château



Texte ancien issu des archives


Creully - L'objet mystère creullois - Nouveaux indices


Cet élément fait partie d'un objet qui a été utilisé à Creully.
Indice n°1: De la rue de Bayeux à la rue de Caen.
Indice n°2: Mon grand-père, facteur, a porté sans joie cet objet.
Envoyer moi un mail avec le nom de l'objet (j-p.barette@wanadoo.fr); si la réponse est bonne vous recevrez un cadeau creullois.
Pour le recevoir, n'oublier pas votre adresse postale.
Indice n°3: L'objet dans son entier n'est pas une ceinture de chasteté, un tampon pour les cachets en cire, une partie de fusil ou un cadenas (objets proposés).
Indice n°4: L'objet n'a pas sa place dans une poste.
Indice n°5: L'objet existe toujours (plus moderne), ils ou elles se trouvent rue de Caen à Creully.
Précision: personne n'a encore trouvé.....

Creully - Vues à partir du clocher

Des vues de Creully inédites. Photos prises du clocher de l'église.
Vue sur la place E.Paillaud (anciennement place du marché).


Vue sur la rue de Bayeux.

Vue sur les écoles.

Vue sur l'usine Nestlé (anciennement laiterie Paillaud).


Vue sur la mairie

Vue sur la route de Bretteville (anciennement rue de Lantheuil).

Vue sur l'entrée du château.
Vue sur la rue Maréchal Montgomery ( anciennement rue d'Arromanches).





Creully sur Seulles - Une légende méconnue : la Dame Verte

Maître Pierre Josse, de Creully, dénoua la longe qui tenait sa jument attachée à l'anneau de fer scellé dans le mur de l'auberge du Bessin-Vert, à Bayeux ; pinça bien entendu le menton de la servante qui l'avait accompagné jusqu'à sa voiture (familiarité à laquelle la fille répondit par une bour­rade), et se hissa dans sa carriole avec un grognement qui témoignait d'une souplesse déclinante.
Sur son invitation : « En route, ma fille », formulée d'un ton cordial mais sans réplique, Cocotte jugea prudent de ne pas attendre de commentaire, et partit à bonne allure.
« Eh ! Eh ! se dit Pierre Josse, v'là la nieut qui tumbe,, j' devrais être de r'tour ; décidément ce sacré cru de Surtrain incline à la paresse. » La nuit venait, en effet, et on n'avait pas atteint les carrières de sable d'Esquay qu'il se trouva temps d'allumer les lanternes. Or, Pierre Josse n'aimait pas trop voyager la nuit, sur cette route-là du moins, à cause de bruits qui couraient sur une certaine visiteuse de la cavée des Bourguay, passage de route entre St-Gabriel et Creully enténébré de haies épaisses et éloigné des fermes et des villages.

On disait que de la fontaine Verrine, qui naît dans l'un des herbages voisins, sortait parfois une vapeur qui prenait en s'élevant des formes étranges, jusqu'à paraître une nymphe aérienne ornée de longs voiles de bruine que le vent em­portait en les effilochant. On l'appelait la Dame Verte, parce qu'on pouvait à la rigueur la confondre — et les sceptiques tiraient de cela quelques avantages — avec les taches mou­vantes de lumière que la lune dessine dans l'épaisseur des feuillages.
Elle s'approchait de la route en longeant les fossés, et s'accrochait aux carrioles attardées qu'elle n'abandonnait qu'à mi-côte, dans le tournant, lorsqu'on quitte la vallée pour entrer dans la plaine, soit que les mânes d'un baron de Creully lui aient interdit l'approche de leur créneau, soit que les vallées — et particulièrement le voisinage des sources — demeurent la résidence assignée à ces fées subalternes. Je me suis laissé dire pourtant qu'il lui arrivait de délaisser momentanément les Bourgeais pour visiter les ruines du prieuré de Saint-Gabriel, en souvenir peut-être du temps où des filles de Béelzébuth taquinaient les imaginations des moines.
La fontaine Verrine est elle-même quelque chose d'assez curieux. Elle sort verticalement des profondeurs du sol, par une multitude de petits orifices dont la présence n'est décelée que par l'agitation de grains de sable dont les menus tourbillons montent dans l'eau. On n'en connaît pas la profon­deur, d'où l'on conclut avec exagération qu'elle n'a pas de fond.
Quoi qu'il en soit, l'onde y est d'une limpidité excep­tionnelle, et les dentellières, que nos mères connurent, en approvisionnaient le « globe lumineux » dont tout métier à dentelles était pourvu pour les veillées de l'hiver. On ra­conte sur cette fontaine des histoires assez fantastiques : une chapelle qui existait sur ses bords aurait été engloutie ; un meulon de bourrées aurait subi le même sort ; des bestiaux pâturant dans les parages auraient disparu. Mais, encore une fois, bien des racontars sont à passer au crible. Il faut en prendre moins qu'en laisser.
Le ruisseau né de la fontaine Verrine n'a qu'une existence éphémère car il se déverse, à quelques centaines de mètres de là, dans la douce rivière qui a dédaigné les glorieuses randonnées des grands fleuves pour communier tout de suite avec la mer, et qui s'appelle si joliment la Seulles.Il y a aussi dans le pays, plus près de Creully, au bas du chemin de la dîme, une autre source du même genre, nom­mée la fontaine Pelvey. Certains, notamment le propre gendre de Pierre Josse, ont prétendu avoir rencontré là aussi la Dame Verte, mais s'il fallait croire tout le monde ! ! !
Tenons-nous en à l'apparition. Et d'abord j'écarte tout ce qui pourrait dépoétiser à mes yeux ce personnage aérien, ombre, sylphe ou rayon ; je repousse surtout les laides et ridicules histoires de soupirs et de bruits de chaînes. Et je m'en tiens à la vérité vraie, c'est-à-dire à deux faits authen­tiques et prouvés qui sont les suivants : Le premier de ces faits, c'est que maître Pierre Josse a bel et bien été abordé par la Dame Verte. Il l'a raconté lui-même avec détails, et chacun sait que Pierre Josse, en dehors naturellement des soirs de chasse, ne mentait pas. Ce samedi soir où Cocotte le ramenait vers sa ferme avec la bonne allure que donne une conscience de bonne bête, il l'a vue très net­tement, il lui a parlé, elle lui a répondu. Tous faits bien éta­blis.

Et d'abord, il l'a vue. Légère et svelte, elle sortait du pre­mier herbage des Bourguay. Passant par-dessus les balises, qui retenaient le bas de sa robe comme lorsqu'une femme s'agenouille, elle venait à sa rencontre. D'un geste instinctif, notre homme fait obliquer son cheval vers la droite, et Co­cotte recueille un coup de fouet immérité.
Mais l'ombre se rapproche, saisit les montants de la carriole ; elle pourrait d'un bond sauter à l'intérieur, mais elle paraît désirer qu'on l'y invite d'abord ; elle a plutôt l'air d'implorer que de s'im­poser ; elle voudrait être rassurante. C'est alors que Pierre Josse, en quelque sorte, encouragé par cette attitude, malgré l'effroi qui l'a saisi, réussit à proférer quelques paroles et à crier à l'apparition : "mais enfin, que voulez-vous ?".
Vous attendez peut-être comme réponse un éclat de rire moqueur, voire même satanique. Eh bien ! Non. La Dame a répondu, mais pour dire tout simplement ce qu'elle désirait. Mais oui, et voilà justement ce dont nous devons savoir gré à notre ami Josse. Avant lui, les voyageurs qui avaient affai­re avec la Dame, ou bien avaient pris la fuite, ou bien lui avaient asséné des coups de manche de fouet pour lui faire lâcher prise. C'était mal. On ne bat pas une dame, fût-elle vêtue de mystère. Il fallait la questionner : c'était plus simple et moins brutal.
C'est ce que fit Pierre Josse. Et c'est d'une voix plaintive, mais en même temps suave et chantante, que la Dame lui a dit ce seul mot, qu'il est cer­tain d'avoir bien entendu, et de n'avoir pas confondu avec le bruit du vent dans les branches : « Naître».Ce fut tout. Puis l'apparition s'évanouit. Et Pierre Josse ne vit et n'entendit plus rien. Et il en eut du regret, car il n'avait plus peur, au contraire. Bien entendu, il ne comprit pas. Il ne pouvait pas com­prendre, car on ne savait pas, en ce temps-là, que la fontaine Verrine
La fontaine Verrine
et la fontaine Pelvey sont des émergences d'une nappe d'eau artésienne que l'on a rencontrée depuis, par un forage exécuté au pied de nos vieilles fortifications féodales, et qui a donné la «Source Marie .». Nous qui savons, nous croyons fermement que la Dame Verte des Bourguay était l'âme de cette source, qui deman­dait à naître.
Car, voyez-vous, les sources ont une âme. Avant de venir à nous, elles vivaient déjà dans l'ombre, chantant à leur manière les louanges du créateur sous les parvis du sol divin. Il en est même qui poursuivront éternel­lement ces courses mystérieuses sans jamais aspirer à la lu­mière du jour. 

D'autres ne résistent pas, et c'est naturel, à l’aiguillon d'une curiosité féminine, et demandent à connaî­tre le séjour des vivants. Mais elles n'y viennent qu'avec des intentions bienveillantes et pour nous être utiles. C'est dans cet esprit que la Fontaine Verrine, lasse d'être depuis si longtemps méconnue des gens de Creully, s'est résolue à solliciter leur attention, sous les apparences de la Dame Verte des Bourguay. Oh ! Je me doute bien qu'il ne manquera pas de raison­neurs pour trouver cette explication anti-scientifique. Mais ne me parlez pas des savants !

Tournoi au pied du château de Creully

Vu par Pascal aux fêtes médiévales de Bayeux

Creully - Fête Saint Clair - 1970

Vous pouvez agrandir les photos par un double clic gauche sur la souris




Creully - Le camion de l'épicerie MESNIL

En arrière plan le kiosque à musique

Les signatures du registre de 1789

1789 - Des signatures du registre d'état civil de Creully.
Il y a peut-être celle de l'un de vos aïeux...



La maison des Colbert de Creully


La maison des Colbert de Creully
La maison de COLBERT est du nombre de celles dont les noms, associés d'une manière ineffaçable aux principaux événements de notre histoire, ne se rappellent jamais sans réveiller d'honorables souvenirs dans tous les genres d'illustration.
Jean-Baptiste Colbert, IIèmemarquis de Seignelay, de Château- neuf sur Cher, et de Lonray, comte de Creully et de Darnetal, vi­comte de Ligny, baron de Sceaux, Linières, la Luthumièrc, Cheny, Baumonl, Ormoy, seigneur de Blainville, dc Châtenay, de Fontenay, du Plessis-Piquet et de Châtillon, naquit à Paris, en 1651 .Son père le forma de bonne heure aux affaires, et lui obtint la survivance de sa charge de secrétaire d'état au département de la marine, le 18 février l669. Le jeune marquis de Seignelay avait reçu de la nature un esprit capable de concevoir les plus grandes choses. Dès l’âge de 25 ans, il dirigeait seul le ministère de la marine, et ce fut sous son administration qu'elle devint la plus formidable de l'Europe. En 1684, les Génois, alors alliés de de la France, avaient construit quelques frégates pour la marine espagnole. Louis XIV leur fit défense de les lancer à la mer. Sur leur refus d'obéir, le marquis de Seignelay, comte de Creully, fit équiper une flotte à Toulon, sous le com­mandement de Duquesne, s'y embarqua, parut devant Gênes, au mois de mai, et fit aussitôt bombarder cette ville. Ce peuple fut obligé de s’humilier, et le marquis de Seignelay ramena en France le doge et quatre sénateurs, qui firent à Louis XIV toutes les satis­factions que ce monarque exigea d'eux. Vers le même temps, les Barbaresques, qui infestaient les mers, furent contenus et réprimés, et le  pavillon espagnol obligé de réparer des dommages causés à notre marine marchande dans les Indes occidentales. Lors de la guerre de 1688, le marquis de Seignelay s'embarqua de nouveau sur la flotte destinée à marcher contre les forces combinées des Anglais et des Hollandais. Il fut nommé ministre et secrétaire d’é­tat au mois d'octobre 1689. Quoique déjà atteint de la maladie de langueur qui devait bientôt le conduire dans la tombe, ce fut lui qui, vers le printemps de l'année suivante, dirigea le nouvel arme­ment auquel on dut le gain de la bataille glorieuse livrée aux flottes combinées à la hauteur de Dunkerque, le 10 juillet 1690. Le mar­quis de Seignelay mourut à Versailles, le 3 novembre suivant, dans sa trente-neuvième année, universellement regretté, et particu­lièrement des officiers de marine, qui admiraient également l'éten­due et la précoce maturité de ses connaissances, et l'énergie de son caractère. Dans les quatorze années que dura son administration, y il acheva d'élever la marine et le commerce au plus haut degré de splendeur. Il avait épousé : 1- le 28 février 1676, Marie-Marguerite, marquise d'Alègre, morte le 16 mars 1678, n'ayant eu qu'une fille, Jeanne Colbert, décédée en bas âge, le 15 avril 1680.

Il se remaria le 6 septembre 1679, avec Catherine-Thérèse de Matignon, comtesse de Gacé, marquise de Louray. Ils eurent :
I°. Marie-Jean-Baptiste, Colbert ;
2°.Paul-Édouard Colbert,

Paul-Édouard Colbert, comte de Creully, duc d'Estouteville, baron de la Luthumière, seigneur d'Yvetot, etc., maréchal des camps el armées du roi. Il naquit en 1686, entra aux mousquetaires en 1701, se trouva aux combats de Nimègue et d'Eckeren en 1702 et 1703, et obtint, le 2 juillet de cette derrière année, une compagnie dans le régiment de Champagne, qu'il alla rejoindre à l'armée de Bavière. Il commanda cette compagnie à 1a première bataille d’Hochsted au rooia de septembre. Devenu maître-de-camp-lieutenant du régiment Royal-Dragons le 12 mai 1704, 1e comte de Creully commanda ce corps à la bataille de Ramillies en 1706, en Flandre en 1707, à la bataille d’Oudenarde en 1708, A celle de Malplaquet en 1709, en Flandre en 1710 et 1711, aux sièges de  Douet et du Quesnoy en 1712, de Lande  et de Fribourg en 1713 .On le nomma brigadier d’infanterie, puis maréchal-de-camp le 1er février 1719 et 20 février 1734.
Le comte de Creully est décédé à Paris sans enfants le 28 février 1756. Il avait épousé, le 25 juillet 1714, Agnès-Marie-Thérèse Spinola, des ducs de Saint-Pierre et princes de Melphe, princesse de Vergagne, morte le 7 septembre 1744. En deuxième noce, il épousa, le 1 avril 1754, Agnès-Marie la Rochefoucauld-Langéac-Lascaris d’Urfé, morte le 1- juillet 1756.

Charlotte-Anne-Françoise de Montmorency-Luxembourg, petite nièce de Paul-Edouard Colbert, voit le jour le 17 septembre 1752. Elle est décédée à Paris le 24 mars 1829 ; inhumée au cimetière du Père-Lachaise.
Le 21 septembre 1767 à Paris, Anne-Léon de MONTMORENCY épouse la duchesse Charlotte-Anne-Françoise de Montmorency-Luxembourg, fille du duc Anne-François de MONTMORENCY-LUXEMBOURG (1735-1761) et de Louise-Françoise-Pauline de MONTMORENCY-LUXEMBOURG )1734-1818)
De ce mariage sont nés :
-Anne Charles François de Montmorency (1768-1846) duc de Montmorency.
-Anne Louis Christian de Montmorency (1769-1844), prince de Robecq, grand d’Espagne.
-Anne Louise Madeleine Elisabeth de Montmorency (1771-1828) épouse du duc Alexandre Louis Auguste de Rohan-Chabot.
-Anne Joseph Thibaut de Montmorency (1773-1818) comte de Montmorency.