Creully sur Seulles - Le prix cycliste de 1986.

Le comité cycliste de la localité de Creully, présidé par Guy Marie, organisait le jeudi de l'Ascension 1986 la course annuelle : le prix René letellier, le prédécesseur le M. Marie.



Creully - Fontaine-Henry.... le souterrain qui relie les deux châteaux.

Dans un bulletin de la Société des Antiquaires de Normandie, le proprétaire du château de Fontaine-Henry présente l'histoire de sa demeure.
il rapporte l'existance d'un souterrain entre ce château et celui de Creully en ces termes : D'après certains chercheurs, des souterrains auraient pu relier le château féodal de Fontaine-Henry à celui de Creully, à l'Ouest. Mais, ce qui est beaucoup plus sûr, c'est que le château avait une issue souterraine, dont le caveau actuel marque le départ et qui lui permettait un dégagement vers Thaon,au Sud. "

Creully sur Seulles - Le retable de l'église de Villiers le Sec

 Un peu à l'écart de la route de Bayeux à La Délivrande et environ a mi-chemin de ces deux cités de Notre-Dame, l’église Saint-Lau­rent et Saint Georges de Villiers-le-Sec passerait inaperçue si un tertre, qui l'élève, ne la faisait apparaître discrètement à travers les maisons et les arbres.

L''église de Villiers-le-Sec est un édifice que les XIIe et XIIIe siècles, puis le XVIIIe siècle, ont imprégné de leur art respectif. Aux XIIe et XIIIe siècles, revient toute la valeur du monument, par son clocher qui vient d'être rénové.


Je vous présente aujourd'hui l'ensemble homogène du maître-autel, sortant probablement du même atelier que celui de l'église Saint-Pierre à Caen, réalisé peut-être vers 1790 car en 1791 Le Paulmier, peintre doreur à Bayeux, reçoit cinq livres pour avoir visité la contretable.

Retable

Décoration qui encadre les autels d’églises, et qui sert de revêtement aux murs contre lesquels ces autels sont appuyés. Le retable consiste en divers ornements d'architecture religieuse, exécutés en pierre, en marbre, en stuc ou en bois, sculptés, peints, etc. On ap­pelle contre-retable, le fond du retable, c’est- à-dire le lambris dans lequel on enchâsse un tableau ou un bas-relief, et contre lequel sont adossés le tabernacle et les gradins.

Etudions maintenant cet ensemble de l'église de Villiers le Sec.
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Un autel privilégié est un autel où une indulgence plénière pourrait être appliquée en faveur d’une âme particulière au purgatoire par le prêtre célébrant la Sainte Messe chaque fois que la Messe y était célébrée.
C’était une indulgence, au-delà des grâces et des bienfaits qui découlent normalement de la célébration de la messe. Le « privilège » était attaché au lieu, pas à l’autel physique, et le privilège pouvait également être donné à un certain prêtre afin que peu importe où il célébrait une plénière puisse être gagné !
Paul VI a supprimé ces privilèges et d’innombrables autres indulgences en 1967.

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Pilastres corinthiens cannelés et rudentés ; l’entablement est classique, rehaussé des mêmes festons. Et le tout est couronné d’une croix.

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« Jésus au jardin des oliviers »
Du peintre Jacques Noury (1825)

Au centre, un ange debout, tend sa main droite devant lui pour présenter un calice au Christ qu'il accompagne en lui plaçant sa main gauche sur l'épaule. Ce dernier est à genoux, avançant sa main droite vers le calice que lui propose l'ange. A l'arrière-plan, à droite du Christ, les apôtres sont endormis.

Jacques Noury

Au XVIIIe siècle et au début du XIXe, la Normandie a vu émerger un nombre significatif de peintres dont notre province peut légitimement être fière : les Jouvenet, les Restout, Fontenay, Tournières, Lefèvre, Géricault, Raffet, et bien d'autres. Outre ces artistes reconnus pour leur talent et célébrés par la renommée, d'autres moins connus méritent tout autant notre attention, comme Jacques Noury.
Jacques Noury est né à Carpiquet le 15 septembre 1747 et est décédé à Caen le 6 avril 1832, à l'âge de 85 ans. Résidant à Caen, il fut l'élève d'un peintre éminent de la ville, nommé Aubry. Il a également séjourné à Paris où, sous la direction de Ducreux, il a approfondi ses connaissances en peinture. À Caen, il a enseigné le dessin et a participé, à l'âge de 64 ans en 1811, au concours lancé par une circulaire de la mairie de Caen en date du 19 septembre 1810. Ce concours visait à pourvoir au remplacement de M. Fleuriau, conservateur du musée de la ville, qui a été confié au peintre Elouis, plus jeune que lui.
Jacques Noury est décédé discrètement pendant l'épidémie de choléra qui sévissait alors en France et qui allait bientôt toucher la ville de Caen. Cet artiste âgé jouissait d'une certaine notoriété dans la ville à tous égards. Cela ne fait aucun doute au vu des nombreuses œuvres qu'il a réalisées pour divers établissements de Caen, y compris dans les dernières années de sa vie.

Statues présentant Saint Augustin au nord et saint Charles au sud. Elles sont en plâtre et du XIXe siècle (milieu potentiellement ou 2nde moitié).

Saint Laurent

En lieu et place des 2 statues, à l’origine, il devait y avoir les tableaux (saint Laurent et saint Georges) dont des éléments se trouvent encadrés dans l’église.


Saint Georges











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L’autel est orné d’une branche de palme et d’une branche de laurier nouées. La palme est le symbole du martyre, le laurier a plusieurs significations de la gloire à l’apaisement en passant par la liberté. Ensemble et gradins transformés dans les années 1960.

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Le tabernacle est orné d’un ciboire (pièce d’orfèvrerie destinée à conserver les hosties consacrées dans le tabernacle). Ici, on montre sur la porte ce qu’il y a dedans ! Avec au-dessus, des festons de végétaux.

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Portes latérales permettant l’accès à la sacristie.

Sources : Médiathèque de l'architecture et du patrimoine - Armelle Dalibert - Archives départementales du 14 - Archives de l'évêché.

Creully sur Seulles - L'U.S.Creully un club européen...

 Pour l’US Creully 2010 fut est une an­née particulière : 30 ans de partena­riat avec la ville de Lyme Regis, dans le Dorset en Grande-Bretagne.

Avec ses rencontres amicales et matchs de football comme point d’orgue. Le samedi 5 juin matin, en présence du maire Roger Levert, du président de la communauté de communes Jean-Pierre Lavisse, des joueurs franco-anglais et des sympathisants, une allée a été baptisée du nom de la ville amie. « C’est légitime, ex­plique le maire, dans ce lieu dédié aux sports. » L’allée en question est bordée d’un gymnase, de terrains de tennis et conduit au stade, qui a vu les deux équipes s’affronter l’après - midi. Avec une victoire anglaise de 4 à 1.

Une plaque avait été posée en 2005 pour commémmorer le jumelage de ces deux clubs sportifs.


Creully (Creully sur Seulles) - La maladrerie (maladerie) sur la route de Caen

De nombreux ouvrages indiquent qu'une Maladrerie se situait sur les terres de Creully.
Voici son emplacement.Seule la structure d'une ancienne éolienne nous indique où se situait la maladrerie.

Je vous présente le plus ancien document sur ce lieu que j'ai trouvé à la Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine à Charenton-le-Pont. Il date de 1551.


La Maladrerie (ou Maladerie)

Une croyance populaire admet que les lépreux ayant pris pour patron saint Lazare supposé mort de la lèpre et dont le nom fut changé en celui de saint Ladre, furent à cause de cela, appelés Ladres et que de là sont venus les noms de ladrerie, maladrerie, lazaret.
Des temps hébraïques aux premiers siècles de notre ère, il n'existait pas de léproseries proprement dites, bien que, à cette époque reculée, les législateurs aient pris à l'égard des malheureux lépreux des mesures ayant pour but d'empêcher la propagation de la maladie.
Avec l'extension que fait la lèpre aux neuvièmes et dixièmes siècles, les léproseries deviennent si nombreuses que toute ville, toute bourgade même de peu d'importance avait son refuge. D'après l'historien Mathurin Paris il en existait 2 000 environ en France.
Les maladreries étaient toujours éloignées des habitations et il était difficile aux personnes du dehors d'y pénétrer, excepté le jour de Pâques.
Avec les procédés et l'ignorance de ceux qui étaient chargés de l'examen des lépreux, il n'est pas douteux qu'il y avait dans ces maladreries d'autres malades que des lépreux. Tous ceux qui étaient porteurs d'une affection de la peau ressemblant aux manifestations dé la lèpre, tous ceux qui étaient atteints de variole étaient séquestrés dans ces léproseries. Il y avait aussi des vagabonds et des paresseux qui, sans nulle crainte de la contagion et désireux de vivre sans rien faire, simulaient la lèpre pour être admis dans ces maisons. Il est vrai que les moyens de reconnaître la lèpre étaient absolument primitifs.
Lépreux, gravure du 13ème siècle
Une fois la maladie bien ou mal constatée, l'official diocésain prononçait la séparation, quelle que fût la situation sociale du malade, et faisait publier le jugement au prône de l'église paroissiale. Le dimanche suivant le curé en surplis et en étole et précédé de la croix et du bénitier, allait à la porte de l'église où devait se trouver le lépreux revêtu d'une robe noire, il l'aspergeait d'eau bénite et, après lui avoir assigné une place séparée dans l'église entre deux tréteaux, il célébrait une messe du St-Esprit avec l'oraison pro infirmis.
Après la messe, le lépreux était conduit processionnellement dans la cabane préparée pour lui dans la maladrerie voisine, sur le toit de cette cabane on jetait un peu de terre du cimetière en prononçant ces solennelles et touchantes paroles Sis mortuus mundo, vivus iterum Deo. Le prêtre récitait alors les litanies et donnait successivement au malade les objets suivants, après les avoir bénits: une cliquette (notam ou crépitaculas), des gants (chisotecas), une panetière (peram), puis il lui faisait les défenses suivantes, ainsi résumées par les chroniqueurs de l'époque :
" De ne plus entrer dans les églises, moulins, fours ou marchés, ni de se trouver en assemblée du peuple.
" De ne jamais laver ses mains, ni chose aucune qui soit à son usage, dans les fontaines, rivières ou ruisseaux qui servent au public, lui enjoignant que, s'il veut puiser de l'eau pour sa nécessité, il se serve de son baril ou de quelque autre vaisseau propre à cet effet.
" De n'aller déchaussé hors de la maison ni sans habit de lépreux (robe noire et voile pour la bouche) et ses cliquettes afin d'être reconnu d'un chacun.
" De ne toucher quelque part qu'il se trouve aucune chose qu'il voudra acheter, sinon avec une verge ou baston.
" De n'entrer aux tavernes ni autres maisons, sous quelque prétexte que ce soit, lui enjoignant que, s'il veut acheter ou recevoir du vin que l'on lui voudra donner, il le face mettre en baril.
" De ne connaître charnellement autre femme que la sienne.
" De ne répondre sur les chemins à ceux qui l'interrogeraient, s'il n'est hors et au-dessous du vent, de peur qu'il n'infecte les passants
" De ne point passer par les chemins étroits, pour éviter les rencontres contagieuses.
" Que s'il est contraint en voyageant de passer l'eau, de ne point toucher les pieux et autres instruments qui servent à cet effet sans avoir premièrement mis ses gants.
" De ne toucher aucunement les petits enfants, ni leur donner aucune chose, ni à quelque autre personne que ce soit.
" De ne plus manger ni boire en compagnie, sinon de lépreux comme lui. "
Le prêtre le consolait ensuite et l'exhortait en lui disant: " vous ne vous fâcherez pas d'être séquestré des autres, d'autant que vous aurez votre part à toutes les prières de votre mère sainte Eglise, comme si personnellement étiez tous les jours assistant au service divin avec les autres... Seulement prenez garde et ayez patience, Dieu demeure avec vous."
Extraits de documents issus du site du Centre Hospitalier de Corbie (Somme)
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Sept soldats britanniques sont morts à Creully (Creully sur Seulles) en juillet 1944.


Dans son ouvrage "Ce jour qui fut si long", René Lemars se souvient d'un avion venu s'écraser entre Creully et Tierceville.
"Le 7 juillet - Ce jour-là, un intense bombardement s’abat sur Caen. 282 bombardiers Lancaster et 160 bombardiers Halifax lancent 6000 tonnes de bombes. Ils sont accompagnés par de nombreux bimoteurs Mosquito chargés de bombes ince
ndiaires, tout cet ensemble encadré et protégé par 214 chasseurs anglais Spitfire. Tous ces avions passent dans notre ciel, un quadrimoteur B 24 Liberator, l’empennage probablement endommagé, perd le contrôle et dans un vrombissement de moteurs vire sur l’aile et pique vers la place du marché. A environ 300 mètres du sol, il rétablit l’équilibre et va s’écraser dans un pré à mi-chemin de la route de Tierceville."
Je suis parti à la recherche de cette forteresse volante et de ses occupants. Voici le résultat de celle-ci.
C'était un Avro Lancaster, Bombardier, quadrimoteur et double dérive de Grande Bretagne. (166 Squadron RAF was   Royal Air Force)  Il avait décollé à 19h10 de Kirmington.
Voici les noms des occupants qui ont péri dans ce crash.



21 juillet 1932 - Creully (Creully sur Seulles) - Fête Saint-Clair, cavalcade historique et Accordailles.

Place de l'église Saint-Martin de Creully


 Les accordailles étaient les fiançailles.
Dans l'entrée du château.

1er août 1944 - Un Typhon se pose avec difficultés à Creully / Lantheuil.


Les aviateurs de l'unité de réparation et de sauvetage no 419, aidés par une grue mobile AEC, retirent le Hawker Typhoon Mark IB endommagé, MN413 'I8-T' de l'ARC 440 escadron de la piste d'atterrissage, à la suite d'un atterrissage difficile sur l'aérodrome B9
à
Lantheuil - Creully en Normandie, le 1er août 1944..

Le pilote:

Creully (Creully sur Seulles) - Les Cachettes

Les Creulliens et Creullois connaissent-ils les "cachettes" de leur commune?
Le sud de Creully est parcouru par un ensemble de "cachettes" qui évite la traversée du bourg.

Dans un DICTIONNAIRE NORMAND-FRANCAIS,
nous trouvons ces définitions :
cachette = petit chemin (de cache)
cache = chemin creux bordé de haies (14e)
Ci-dessous le plan cadastrale napoléonnien avec les traçés en vert des cachettes et un repérage (A.. B.. C.....)J'ai laissé les anciennes dénominations des rues
Départ de la cachette rue de Bayeux vers la rue des écoles (A)
Arrivée rue des écoles ( B)
Départ rue des écoles vers rue de Lantheuil (C)
Arrivée rue de Lantheuil (D)Départ rue de Lantheuil vers la rue de Caen (F)
Arrivée rue de Caen (G)
Départ rue de Caen vers la rue de Trierceville (H)

Creully sur Seulles - Les médiévales 2024 au château de Creully

Bravo à L'office de tourisme Gold Beach pour leur organisation.
Soulignons parmi les animations : 
La Fauconnerie Marche 
Les compagnons de Formigny 
Les Ecuyers de l'histoire 
L'Ordonnance Saint Michel 
Le Valhôll 
La Baronnerie Wood Eben 
La Forge à Seb