Creully sur Seulles - Le séminaire de Villiers le Sec.....en 2018
Novembre 1840 - Creully détruit - L'appel aux secours du maire de Creully
Plus de cent quarante hommes, femmes et enfants sont sans pain et beaucoup sans vêtements.
Dans un si terrible malheur, la Commission de Secours réclame avec empressement et confiance la pitié publique, et sans doute elle ne la réclamera pas en vain.
Déjà Monsieur le Préfet du Calvados s’est rendu sur les lieux et a apporté avec un admirable empressement les premières aumônes qu'il a recueillies lui-même.
Toute espèce de dons seront reçus. Il faut du pain, des vêtements, des matériaux de construction.
Les dons peuvent être remis à la Préfecture ou au Trésorier de la Commission de secours, M. Morice, notaire à CreulIy.
Le département du Calvados décrit il y a 200 ans.
Il est trés intéressant de lire la description de notre département du Calvados écrite voilà deux cent ans ; en voici le texte en respectant l'orhographe de l'époque.
Une précision, Je suis d'accord avec la dernière phrase de ce texte.
Chef-lieu. CAEN, à 53 lieues connu, de Paris.
Un vaisseau espagnol,
nommé le Calvados, se perdit jadis dans la Manche, sur les côtes de
Normandie. Il donna son nom au banc de rochers sur lequel il échoua, et
celui-ci le transmit depuis au département. Ce pays est fertile en grains, en
excellents pâturages; on y récolte beaucoup de pommes à cidre. Il possède
quelques ports de mer, au nombre desquels Honfleur. La dentelle, branche la
plus intéressante de l’industrie de ce département, occupe un grand nombre
d'habitants à Caen, à Bayeux et à Vire, et dans leurs environs. On trouve, dans
le Calvados, quelques carrières de pierres à chaux et d’ardoises, comme aussi
des mines de tourbe et de charbon.
Sous-préfectures : Bayeux,
Vire, Falaise, Lisieux , Pont-l’Evêque.
VIRE fabrique des draps, des papiers, des réseaux de fil et de soie. Cette ville fut donnée en otage pour la rançon du roi de France, pris à la bataille de Poitiers. Elle fut cruellement ravagée par les huguenots. Vire fait partie de l’ancien Bocage ; ses églises et son Hôtel-Dieu sont remarquables. Olivier Bassecourt, poète né à Vire, fit plusieurs chansons appelées dans le pays Vaux-de-Vire d’où vaudeville. — Le bourg d’Aulnay était jadis célèbre par son abbaye. — Chenedollè, qui vit naître l’auteur du Génie de l’homme, est voisin de Vassy, bourg brûlé en 18o3. — Condé-sur-Noireau, bourg fort industrieux, possède des ruines romaines.
FALAISE, patrie de Guillaume-le-Conquérant, est industrieuse et commerçante. Sa foire de Guibray est des plus considérables. On a découvert, près de là, en déracinant un if, un amas de têtes humaines.
LISIEUX, sur la Touque, jadis
capitale des Lyobiens, est une ville très ancienne ; ses rues sont larges, ses
maisons en bois ; on y remarque l’ancien évêché. Le généreux Hennuyer y
résida. — Livarot est connu pour ses fromages.
PONT-L'EVEQUE, patrie de la Place et de Thouret, fait commerce de beurre et de fromages excellents. Honfleur, au nord, est la ville la plus considérable de l’arrondissement. Patrie de Ganneville, Chuot et Lelièvre, navigateurs célèbres ; cette ville est ancienne, placée sur la rive gauche de l’embouchure de la Seine, vis-à-vis le Havre ; son port est fréquenté, ses relations avec les colonies sont fort étendues. Cette place, jadis très forte, subit plusieurs sièges.
Les femmes de Caen et
du Calvados passent pour être des plus belles.
Creully sur Seulles - Mon grand-père maternel... Le chantre de l'église Saint Martin de Creully.
![]() |
Mon grand-père Louis Fafin |
À Creully, le dimanche 2 février 1958, la paroisse, sous l’impulsion de son doyen, Monsieur l’abbé Tribouillard, a tenu à témoigner sa reconnaissance à Monsieur Louis Fafin qui, pendant 50 ans, a sans relâche participé aux offices du dimanche en prêtant sa voix au timbre harmonieux et sonore, rehaussant ainsi l’éclat des cérémonies religieuses.
Son dévouement lui a valu la médaille de vermeil décernée par Mgr Jacquemin, qui avait mandaté Monsieur le Chanoine Planchon pour lui remettre les insignes.
Monsieur le Chanoine Beaudet, du diocèse de Laval, célébrait la grand-messe. Tandis que Mademoiselle Lamy jouait de l'orgue, Monsieur Louis Fafin assurait le chant liturgique, accompagné par Monsieur Juste Marie, oncle du Curé, qui, en tant qu'organiste, en était à son 53e anniversaire de service.
Après l'évangile, Monsieur le Doyen a dû encourager modestement son chantre pour lui transmettre la reconnaissance et les félicitations de tous, au nom des vivants et aussi des défunts, terminant par le souhait « Ad multos annos ».
À son tour, Monsieur le Chanoine Planchon a tenu à s'associer à l'hommage de la paroisse et, dans des termes élevés, a fait l'éloge des chants à la gloire de Dieu, ainsi que de ceux qui les interprètent. Il a conclu en soulignant qu'il devrait y avoir une « dominante » dans la vie chrétienne, tout comme dans le chant.
Après le sermon, lors de l'office, la « Schola » a interprété l'« Ave Verum » de Mozart et l'« Ave Maria » de Saint-Saëns. Ensuite, la grand-messe achevée, Monsieur le Chanoine Planchon, en présence du clergé réuni au bas du chœur, a remis à l'heureux jubilaire, très ému, la médaille de vermeil accompagnée du diplôme signé par Mgr Jacquemin, avec l'accolade traditionnelle et les compliments de circonstance, tout en lui souhaitant de servir d'exemple.
La médaille d'argent avait déjà orné la poitrine de Monsieur Louis Fafin pour ses 30 ans de service.
Cette fête de famille s'est achevée le soir à 17 heures par les vêpres, en présence du clergé, auquel s'était joint Monsieur le Curé de Coulombs.
Creully sur seulles - La fête des Rois dans les années 60
Quand Mr Boissières, le directeur des écoles, avec Madame, une de nos maîtresses, fêtaient dans la salle des gardes du château de Creully, avec les enfants des écoles les rois.
Merci à Philippa Boissières
Retrouvez ci-dessous d'autres articles sur les fêtes des Rois des écoles :
Creully sur Seulles - Les enfants des écoles de Creully ont tiré les Rois.
Creully sur Seulles - Années 50... Dans le château on tire les Rois avec les enfants des écoles.
Les bijoux de la dame de Brécy (Creully sur Seulles)
"Un jour décéda à Brécy ,au canton de Creully, noble dame Jeanne-Estelle Le Bas, fille de Georges Le Bas, seigneur et patron de Cambes. Avant de mourir elle avait demandé instamment à son mari d’être enterrée avec tous ses bijoux qui étaient magnifiques. Sa volonté fut respectée et son corps fut inhumé dans la chapelle Sainte-Anne de l'église, lieu de sépulture de sa famille. La nuit suivante un domestique et une servante du château, instruits de l’affaire et poussés par la cupidité, résolurent de violer la sépulture pour s’emparer des bijoux. La chose était facile. Ils avaient la clef de la petite porte de l’église qui donnait accès dans le château ; la terre était fraîchement remuée, le pavé n’était pas remis en place, etc... Ils mettent à exécution leur criminel dessein, ouvrent le cercueil et dépouillent la morte de ses ornements. Restait un magnifique anneau passé au doigt de la dame. Les chairs gonflées ne permettant pas de l’arracher, le domestique, pressé par la crainte, saisit son couteau et enlève deux phalanges avec la bague précieuse.
Réveillée par la douleur la dame, qui était seulement en léthargie, fait un brusque mouvement en s’écriant : « Que vous me faites mal ! » Effrayés les spoliateurs prennent la fuite. Peu à peu la prétendue morte reprend ses sens, se lève et profitant de la porte ouverte, rentre dans le château où son apparition cause une grande frayeur, suivie d’une grande joie.
Elle vécut encore plusieurs années, mourut le 5 février 1676 et reprit pour toujours la place qu’elle avait occupée momentanément. Son épitaphe encore lisible il y a cinquante ans était ainsi conçue :
Sous ce tombeau repose le corps de feux dame Jeanne-Ester Le Bas, fille de feu noble homme Jacques Le Bas, en son vivant seigneur et patron de Cambes et du Molay et doyen des aides du présidial de Caen, laquelle est décédée le 5 février 1676.
Cette dame avait un fils qui fut prêtre et curé de Brécy. C'était Jacques Le Bas, curé de la paroisse avant 1669, bachelier en théologie, qui mourut en 1716, fut enterré près de sa mère avec cette épitaphe :
Ici repose dans l'espoir de la résurrection. Jacques Le Bas, prêtre, curé de cette paroisse, mort le 7 décembre 1716.
La tradition a embelli et plus ou moins défiguré le fait, mais nous aidant de tous les souvenirs des archives paroissiales, du relevé des anciennes inscriptions nous avons cru jusqu’à plus ample informé, pouvoir identifier ainsi les personnages. La sépulture de la dame a de nouveau été violée et nous avons vu il y a trente ans dans l'église en ruines, les pierres sépulcrales de la mère et du fils jetées de côté." Frédéric Alix
Madame De Druval accueille la marshal Montgomery à Creullet (Creully sur Seulles)
Le field marshal Montgomery et madame Druval au château de Creullet à Creully, vers 1944
Le maréchal britannique Bernard Montgomery installe au château de Creullet le quartier général des forces du débarquement à compter du 8 juin 1944 d'où il coordonne l'ensemble des opérations de la bataille de Normandie.Creully sur Seulles - Les Noëls des enfants dans les années 40
Conte de Noël de 1669 - Le normand de Creully pendu à Paris à la Croix du Tiroir
Etant à l’échelle, prêt d'être jeté, le bourreau lui demanda s’il n’avait plus rien à dire ; il dit qu’il priait l'assistance de lui chanter un Salve Régina. Le bourreau dit tout haut : « Messieurs, ce pauvre patient vous prie de lui chanter un Salve Régina. » Chacun ôte son chapeau, et se met à chanter le Salve.
Le bourreau, là-dessus, dit tout haut : « Messieurs, s'il y a ici quelqu'un de Creully, qu’il lève la main ; ce pauvre patient veut parler à lui. »
De fortune, il s’en rencontra un, qui s'approchant de lui, le condamné lui dit : « Etes-vous de Creully, mon ami ? — Oui, dit-il j'en suis. — Connaissez-vous bien, dit-il, Pierre un tel et Jacqueline une telle ? » L'autre ayant dit que oui.
![]() |
Plan de Paris de Truschet et Hoyau, publié au milieu du xvie siècle |
Creully (Creully sur Seulles) Le temps du patronage.
![]() |
Les bâtiments et la cour. |
Le bon Louis Félix Etienne Turgot de Lantheuil selon le "Haro".
Une réunion de famille, de voisins et d’amis, nous écrit un de nos correspondants, a eu lieu à Lantheuil, pour fêter ce pair qui se nomme Louis. Le bruit s’étant répandu à l’avance qu’un feu d’artifice devait être tiré, les habitants des communes voisines étaient accourus aux environs de Lantheuil pour jouir de ce spectacle agréable et nouveau pour la plupart d’entre eux. Le feu d’artifice a été suivi du départ d’un fort joli Ballon aux trois couleurs, qui a parfaitement réussi. Le feu d’artifice et le ballon avaient été confectionnés par M. Fleury, artificier à Caen.
![]() |
Le château de Lantheuil |
(1) Quel est cet homme qui apportât son soutien aux
habitants de Lantheuil :
Louis Félix Etienne Turgot de
Sousmont – Marquis de Turgot
Il vit le jour à Bons-Tassilly dans
le Calvados le 26 septembre 1796.
Pair de France le 11 octobre 1832.
Ministre des affaires étrangères (26 octobre 1851 - 28
juillet 1852).
Sénateur (29 juillet 1852).
Ambassadeur en Espagne (12 mars 1853) en suisse (21 août 1858).
Capitaine adjudant major au 1° régiment des cuirassiers de la garde royale (26
janvier 1827) démissionnaire (27 juillet 1830), réintégré (1° aout 1830) Lieutenant-colonel
de la première légion de la garde nationale de Paris (16 juin 1850) Grande
croix de la légion d'honneur.
Il décéda le 30 septembre 1866 à
Versailles.
Il sera inhumé dans la chapelle familiale du cimetière de Lantheuil.
![]() |
L'acte de décès de Louis Félix Etienne Turgot. |
![]() |
Sa sépulture à Lantheuil. |
Creully sur Seulles - Départs en retraite chez les sapeurs-pompiers.
Creully sur Seulles - Les pompiers de Creully autour d'un brasier...
Creully sur Seulles - La mémoire de notre fleuve : la Seulles
La Compagnie des Airs Sauvages, association caennaise au service du spectacle vivant, actuellement en résidence à Creully sur Seulles est le porteur du projet lancé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) qui vise à transmettre, sous un jour artistique, la mémoire collective des habitants autour de la Seulles et ses lavoirs.
Voici quelques-uns de mes articles sur ce thème:
Creully sur Seulles - Le lavoir et le pont disparus de Saint Gabriel
Affaire de battoir au lavoir de Creully en Octobre 1906
1944 - Un canadien découvre le lavoir de Creully (Creully sur Seulles)
Mais où était donc le premier lavoir de Creully (Creully sur seulles) ?
Creully 1944 - Les habitantes partagent le lavoir avec les soldats.
En 1874 - les bords de la Seulles qui passe à Creully
Creully - La fête Saint Clair dans les années 70
Un repas de fête offert par M. Paillaud de la laiterie de Creully
En voici le texte :
![]() |
M. E. Paillaud |
Le menu — un vrai repas de noces — fut magistralement servi par le maître Jean Le Hir, de célèbre renommée.
Au dessert, M. Paillaud présenta officiellement la jeune fiancée de son fils dont le mariage a été célébré à Saint-Nicolas près de Granville, mercredi.
En une allocution empreinte d’une émotion bien compréhensive, M. Paillaud évoqua la mémoire de son père, « à qui je dois tout » dit-il, Il salua ensuite tous ses collaborateurs, grands et petits, sans exception, et profita de la circonstance pour remettre à quelques-uns d’entre eux — dont on trouvera la liste plus loin — la médaille du Ministère du Travail, « médaille des employés qui se sont dévoués pendant 30 ou 40 ans, sous le même toit, toujours avec la même énergie » et « qui semblent avoir la devise du lierre : je meurs où je m’attache ! ». Ensuite, M. Paillaud présenta son fils Pierre comme son très proche collaborateur, « jeune, rempli de bonnes intentions » et qui « n’a plus qu’à mettre en pratique tout ce qu’il a appris sur les bancs de l’école ». Il souhaita « que la vie de l’usine de Creully soit ce qu’elle a toujours été ; la vie d’une grande famille » et il leva son verre « à la Fiancée de Pierre », à la santé et au bonheur de tous, « à la grandeur de « notre » industrie et de Creully ».
Après les applaudissements, ce fut la remise des décorations par M. Pierre Paillaud et Mlle Duval-Lemonnier et, pour clore la fête, chacun y alla de sa chanson, jusqu’à une heure très avancée de la nuit.
Voici la liste des lauréats :