Creully (Creully sur Seulles) Le temps du patronage.

Il est loin le temps où nous allions au patronage avec les sœurs oblates, rue d'Arromanches. Des enfants de Tierceville et de Saint-Gabriel-Brécy nous rejoignaient.
Rappelez-vous copains, copines, des jeudis après-midi. Les boulangers offraient le pain et les sœurs ou nos parents faisaient les confitures.

Les bâtiments et la cour.
Jusqu'en 1972, dans la scolarité française, le jeudi était jour de congé tandis que le mercredi était travaillé.

Creully sur Seulles - les premiers tracteurs.

 Les premiers tracteurs arrivent à la ferme de Georges Buon à Creully



Mon oncle, Bernard Fafin 


Le bon Louis Félix Etienne Turgot de Lantheuil selon le "Haro".



En novembre 1839, un nouveau journal voit le jour : Le Haro, National Normand, qui jouera un rôle de premier plan dans la vie caennaise et ses environs. Après avoir ajouté la mention « Journal Républicain » à son titre, sa parution sera suspendue par arrêté du préfet du Calvados en date du 4 décembre 1851 Les "extrémistes" de Caen et des environs y trouvèrent des articles en faveur de la République. Il ne dissimule pas ses opinions. Des articles véhéments attireront l'attention de l'administration, entraînant des procès et des condamnations. Malgré cela, Le Haro connaîtra un vif succès.
C'est dans le numéro du 31 décembre 1843 que j'ai trouvé ce compte-rendu sur la vie festive de la petite localité de Lantheuil, près de Creully.

Lantheuil— Les sommités parisiennes, pairs, ministres, ar­tistes, députés, etc., font comme les princes ; elles voyagent ou se livrent aux doux plaisirs de la villégiature. Les campagnes se ravi­vent et prennent parfois un air de fête par suite de ces voyages. C’est ce qui est arrivé dimanche dernier à Lantheuil, où se trouve en ce moment un pair de France qui dans la dernière session a eu le courage, au palais du Luxembourg, d’interpeller plusieurs fois le ministère, et de prendre en main la défense des intérêts de la France.
Une réunion de famille, de voisins et d’amis, nous écrit un de nos correspondants, a eu lieu à Lantheuil, pour fêter ce pair qui se nomme Louis. Le bruit s’étant répandu à l’avance qu’un feu d’artifice devait être tiré, les habitants des communes voisines étaient accourus aux environs de Lantheuil pour jouir de ce spec­tacle agréable et nouveau pour la plupart d’entre eux. Le feu d’ar­tifice a été suivi du départ d’un fort joli Ballon aux trois couleurs, qui a parfaitement réussi. Le feu d’artifice et le ballon avaient été confectionnés par M. Fleury, artificier à Caen.

Le château de Lantheuil

Au reste, l’honorable pair dont nous parlons marque son pas­sage à Lantheuil par des bienfaits ; il règne dans cette commune, depuis quelques jours, une espèce d’épidémie. M de ***** (1) a mis à la disposition des habitants un médecin, un pharmacien, et de plus il donne chez lui tout ce qui peut être utile pour les malades et les convalescents. De pareils traits sont assez rares pour que nous nous hasardions à blesser même la modestie du bienfaiteur quand ses bienfaits viennent à notre connaissance.

(1) Quel est cet homme qui apportât son soutien aux habitants de Lantheuil :

Louis Félix Etienne Turgot de Sousmont – Marquis de Turgot

Il vit le jour à Bons-Tassilly dans le Calvados le 26 septembre 1796.
Pair de France le 11 octobre 1832.
Ministre des affaires étrangères (26 octobre 1851 - 28 juillet 1852).
Sénateur (29 juillet 1852).
Ambassadeur en Espagne (12 mars 1853) en suisse (21 août 1858).
Capitaine adjudant major au 1° régiment des cuirassiers de la garde royale (26 janvier 1827) démissionnaire (27 juillet 1830), réintégré (1° aout 1830) Lieutenant-colonel de la première légion de la garde nationale de Paris (16 juin 1850) Grande croix de la légion d'honneur.

Il décéda le 30 septembre 1866 à Versailles.
Il sera inhumé dans la chapelle familiale du cimetière de Lantheuil.

L'acte de décès de Louis Félix Etienne Turgot. 

Sa sépulture à Lantheuil.

Creully sur Seulles - Départs en retraite chez les sapeurs-pompiers.

Départ en retraite de Jean Barey et de mon oncle Bernard Fafin chez les pompiers de Creully. (Dans les années 80) Leur femme ont droit au bouquet de fleurs.


 

Creully sur Seulles - Les pompiers de Creully autour d'un brasier...

 Les sapeurs de Creully et leurs amis se sont retrouvés pendant plusieurs années autour d'un brasier. Mais ce feu était celui d'un méchoui.

1982

1983


Creully sur Seulles - Retraite des communiants de Creully à Douvres La Délivrande.

Le lundi de Pentecôte était pour les communiants et communiantes de la paroisse de Creully un jour de retraite en l'église de la Vierge de Douvres La Délivrande.

Les deux photos ci-dessous nous les montrent dans les rues de La Délivrande.

L'abbé Durand entouré des communiants

Merci à Michel Fafin

Creully sur Seulles - La mémoire de notre fleuve : la Seulles

 La Compagnie des Airs Sauvages, association caennaise au service du spectacle vivant, actuellement en résidence à Creully sur Seulles est le porteur du projet lancé par la Direction Régionale des Affaires Culturelles (DRAC) qui vise à transmettre, sous un jour artistique, la mémoire collective des habitants autour de la Seulles et ses lavoirs.


Voici quelques-uns de mes articles sur ce thème:

Creully sur Seulles - Le lavoir et le pont disparus de Saint Gabriel

Affaire de battoir au lavoir de Creully en Octobre 1906

Creully - Les lavoirs

1944 - Un canadien découvre le lavoir de Creully (Creully sur Seulles)

Mais où était donc le premier lavoir de Creully (Creully sur seulles) ?

Le vieux lavoir (creully.net)

Creully 1944 - Les habitantes partagent le lavoir avec les soldats.

En 1874 - les bords de la Seulles qui passe à Creully

Creully ( Creully sur Seulles ) - Au fil du bief du fleuve "La Seulles", de la tannerie aux pompiers.


Creully - La fête Saint Clair dans les années 70

Cliquez en bas à droite pour avoir la vidéo plein écran.

Un repas de fête offert par M. Paillaud de la laiterie de Creully

Le 2 septembre 1951, le journal "La Renaissance du Bessin" publia un article relatant un repas offert aux ouvriers et ouvrières par leur patron M. Paillaud.
En voici le texte :
A l'occasion du mariage de son fils Pierre, avec Mlle Jac­queline Duval - Lemonnier, M. Edmond Paillaud, maire et conseiller général de Creully, et Mme, avaient eu la délicate intention de convier tout le personnel de l’usine Paillaud, à un repas amical.
M. E. Paillaud
C’est dans la salle des Gardes du château de Creully, qu’une table avait été dressée pour recevoir, autour des futurs époux et de leurs parents, tous les ouvriers de l’usine, sans oublier Mme Salez, la di­rectrice de l'établissement.
Le menu — un vrai repas de noces — fut magistralement servi par le maître Jean Le Hir, de célèbre renommée.
Au dessert, M. Paillaud présenta officiellement la jeune fiancée de son fils dont le ma­riage a été célébré à Saint-Ni­colas près de Granville, mercredi.
En une allocution empreinte d’une émotion bien compré­hensive, M. Paillaud évoqua la mémoire de son père, « à qui je dois tout » dit-il, Il salua ensuite tous ses collaborateurs, grands et petits, sans excep­tion, et profita de la circons­tance pour remettre à quel­ques-uns d’entre eux — dont on trouvera la liste plus loin — la médaille du Ministère du Travail, « médaille des em­ployés qui se sont dévoués pen­dant 30 ou 40 ans, sous le mê­me toit, toujours avec la même énergie » et « qui semblent avoir la devise du lierre : je meurs où je m’attache ! ». En­suite, M. Paillaud présenta son fils Pierre comme son très pro­che collaborateur, « jeune, rem­pli de bonnes intentions » et qui « n’a plus qu’à mettre en pratique tout ce qu’il a appris sur les bancs de l’école ». Il souhaita « que la vie de l’usine de Creully soit ce qu’elle a tou­jours été ; la vie d’une grande famille » et il leva son verre « à la Fiancée de Pierre », à la santé et au bonheur de tous, « à la grandeur de « notre » industrie et de Creully ».
Après les applaudissements, ce fut la remise des décorations par M. Pierre Paillaud et Mlle Duval-Lemonnier et, pour clore la fête, chacun y alla de sa chanson, jusqu’à une heure très avancée de la nuit.
Voici la liste des lauréats :
1) 40 ans de service : Fafin Louis et Lucas Marcel;      
2) 30 ans de service : Abel Eugénie, Boulon Maria, Girard Albert,  Lecluze Thaïs, Lefrançois Eugénie, Menu Léon, Picard Aimé, Vallée Madeleine et Vallée Maria.
Qu’il nous soit permis de rendre hommage aux dévoués lauréats, de présenter nos meilleurs vœux de bonheur aux futurs époux et de compli­menter les familles.

1923 - Les services de messes et vêpres en l'église de Creully.




Madame de Druval du château de Creullet notait sur une feuille (ci-dessous) les services a assuré par les enfants de chœur lors des messes et vêpres en l'église Saint Martin de Creully.
Merci à Augustin  de Canchy

Les enfants des écoles de Creully il y a 102 ans....

 Nous sommes en 1921, les enfants de Creully.

Les enseignants habitants Creully
Quesneville Louis Instituteur
Quesneville Jeanne Institutrice
Henry Jean- Marie Instituteur Ecole privée
Henry Cécile Institutrice Ecole privée
Domèce Yvonne Surveillante Ecole privée

Collection: René Lemars


Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Trois militaires belges se noient à Asnelles en juillet 1915.



 
Après la signature de l'armistice, l'hôpital belge de Villiers, installée dans l'ancien séminaire, fut évacuée et les hospitalisés envoyés dans les hôpitaux de Calais et d'Ostende. Le dernier détachement, qui était de 180 hommes, quitta Villiers le Sec le 30 décembre 1918.Pendant la période d'occupation des locaux du Séminaire, il se produisit 27 décès ; vingt-cinq de ces militaires morts au service de leur Patrie, ont été inhumés dans le cimetière de Villiers, un fut rapporté à Bayeux et un autre transporté à Dinard.
Trois militaires du détachement de Sommervieu, qui s'étaient noyés, accidentellement au cours d'une baignade à Asnelles, auraient été inhumés également à Villiers le 24 juillet 1915


Leurs sépultures ont été transportées à Caen dans le carré militaire du cimetière Nord-Est

Creully sur Seulles - Les habitants de Creully et l'hôpital de Bernières sur Mer pendant la guerre de 14-18

Creully sur Seulles - Les habitants de Creully et l'hôpital de Bernières sur Mer pendant la guerre de 14-18
 De nombreux hôpitaux furent créés au début ou au cours de la guerre 14-18. Ils sont d’une extraordinaire diversité en taille (de dix à plusieurs centaines de lits) et en localisation. Ils sont en effet, logés aussi bien dans des écoles, des théâtres que dans des usines, dans des couvents, des loges maçonniques, etc... Certains ont vu le jour dès la mobilisation, mais l’invasion d’une partie du territoire national et l’ampleur des pertes nécessitent une augmentation rapide de leur nombre.

A Bernières sur mer, Un hôpital complémentaire (HC) avec des annexes furent créés.

Creully sur Seulles - Les habitants de Creully et l'hôpital de Bernières sur Mer pendant la guerre de 14-18Les hôpitaux complémentaires, sont placés sous le contrôle du Service de santé, dans des "bâtiments réquisitionnés". Un certain nombre ont commencé à vivre, surtout à Paris, au mois d'août, mais c’est surtout après la bataille de la Marne que s’avère la nécessité de créer rapidement des locaux nouveaux. Grâce au concours des municipalités, à de nombreuses libéralités privées et à la forte organisation des trois sociétés de la Croix-Rouge, ces hôpitaux sont installés en peu de temps et, dans la plupart des cas, dans des conditions excellentes.

63 hôpitaux complémentaires sont répertoriés pour la 3ieme région.

Pour aménager l'hôpital de Bernières sur Mer on fit appel aux habitants de la région comme nous le montrent les documents concernant la localité de Creully.

Creully sur Seulles - Les habitants de Creully et l'hôpital de Bernières sur Mer pendant la guerre de 14-18


Creully sur Seulles - Creully à la "une" du Canard enchaîné en 1938

 En septembre 1938, la localité de Creully avait l'honneur d'être en première page du "Canard enchaîné".

Le rappel n'est pas la mobilisation
Des à qui on ne la fera plus, qu’on se le dise, ce sont ceux de Creully (Calvados).
On sait en effet qu'à l’occasion du rappel des réservistes 2 et 3, un léger incident s’est produit à Creully (Calvados). Les gendar­mes, mal réveillés, n’avaient pas très bien saisi, au point de coller fort simplement sur les murs l’or­dre de mobilisation générale des armées de terre et de mer. Avec les petits drapeaux en couleurs, et tout.
D’où un certain émoi dans le bourg — émoi vite dissipé, hâtons-nous de le dire, quand l'erreur des gendarmes a été reconnue.
Erreur n'est pas compte
Les réservistes 2 et 3 n'ont pas été les derniers, comme on l’ima­gine, à se réjouir et à faire renou­veler les consommations pour ar­roser l'heureuse nouvelle :
— En somme, ont-ils observé, nous partons, mais nous partons sans partir en partant. L’im­portant, c’est de bien se pénétrer de cette idée que le rappel n'est pas la mobilisation.
Et c’est dire que le plus franc optimisme a tout de suite régné dans les wagons militaires, où ceux de Creully (Calvados) n’ont cessé de remonter, par leur verve endiablée, le cran de leurs collè­gues :
— T'en fais pas, mon petit gars. C'est une pure blague. A preuve, c’est que chez nous, figure-toi, les gendarmes...
Dans le magasin d’habillement, quelques heures plus tard, nan­tis d’une tenue kaki sobrement ajustée, d’un fusil, d’un casque, d’un sac et d’un masque, ceux de Creully ont pouffé de rire :
— Elle est bonne, celle-là. Ils nous feraient presque croire que c’est la mobilisation, avec toutes leurs histoires. Seulement nous au­tres, ceux de Creully, ils peuvent toujours courir pour nous bourrer la caisse.
Et de saluer l’adjudant en cli­gnant de l’œil.
Sur la ligne Maginot
Quant à la ligne Maginot, les ré­servistes de Creully l'ont trouvée parfaitement plaisante :
— Si nous étions mobilisés, sûr et certain que ça nous ferait peut-être une drôle d'impression. Mais nous sommes des rappelés, ren­dons-nous bien compte, des rappelés et rien de plus. Alors avec leur ligne Maginot, ces farceurs-là, ils nous font bien marrer. Du bidon en quelque sorte, et pas autre chose.
Aux dernières nouvelles, le mo­ral de ceux de Creully fait toujours merveille. Ils n’ont qu’une inquié­tude. C’est qu’avec tous ces événe­ments qui ne s’arrangent pas, on finisse un jour par mobiliser bel et bien. Nous n’en sommes pas là, heureusement.
André Guérin.

Chez le savetier de Creully d'après Gaston Lavalley, auteur normand.

En ce dernier jour d'octobre où certains fêtent les sorcières, je me fais une joie de porter à votre lecture un extrait de ce roman qui se passe dans notre vieille localité de Creully.
En 1898, Gaston Lavalley, conservateur en chef de la Bibliothèque de Caen en
1870 et
spécialiste de l'histoire normande, écrivit un nouveau roman : Le général nu-pieds.

"Dans la soirée, une lampe éclairait de ses pâles reflets l’intérieur d’une chaumière du bourg de Creully. La mè­che nageait dans un bassin en fer battu, hui­leux, suintant, noir comme l’extérieur d’un chaudron tapissé de suie. Elle pétillait en bril­lant. Et c'étaient par moments de telles faibles­ses qu’on aurait juré que le pauvre lampion se permettait de temps en temps, comme un astre mieux posé, la fantaisie d’une éclipse.

Alors, ce n'était plus dans le misérable rez-de-chaussée qu'une demi-clarté, plus effroyable que les ténèbres, une de ces nuits lugubres comme il s’en fait dans la campagne, lorsque le disque rouge de la lune colore toutes choses de teintes sanglantes.

Dans l’ombre se dessinaient des objets aux formes sinistres. On aurait dit qu'il y avait sur la table une hache énorme, arrondie, emmanchée de court, comme celle du bourreau. Dans un coin, des stylets à pointes tordues, pour mieux déchirer les chairs, des laines de couteau, des marteaux, des casse-têtes, des poignards, des masses de fer, des instruments de torture, et, chose horrible ! dans un endroit plus som­bre, un entassement de pieds dans un désordre tel, qu'on aurait pu croire que les victimes se crispaient encore dans les dernières convulsions de l'agonie.
Sous le manteau de la vaste cheminée, une figure de sorcière, ou plutôt de démon, qui se pen­chait sur les tisons et remuait dans une chau­dière quelque chose comme un hideux ragoût d'os humains.

Mais quand le spectre s’approchait de la lampe, quand il retrempait la mèche dans son bain d'huile, quand la flamme rajeunie jaillissait, vive et claire, comme un œil morne qui se rallume tout à coup au feu de la passion, c'était une transformation, un changement à vue, un tableau tranquille après un décor effrayant.

La sorcière n’était plus qu’une pauvre vieille femme, aux traits amaigris par les privations, ridés par l'âge, assombris par le chagrin.

C'était la misère, ce n'était plus le crime.

Et les instruments de torture? Et les cada­vres ? Chimères ! ...Tout était transformé.


On était au milieu d'une boutique de savetier.

    Là, se trouvaient la scabelle à trois pieds sur laquelle s’assied l'artisan, le baquet de bois ou il laisse tremper les cuirs, le tire-pied pour tenir l'ouvrage en travaillant, le couteau-à-pied destiné à le tailler ; la râpe à râper les formes, l'alène le marteau à tête de champignon, qu’on emploie pour brocher les semelles ; le tranchet, la pince, espèce de tenailles dentelées, l'astic, gros os de cheval dont on lisse les semelles, le bouis qui lisse les talons.

Et dans le reste de la pièce, partout, sur les meubles, sur des planches, à des clous, dans les coins, un entassement de vieux souliers, un étalage de peaux de vaches et de cordouans mêlés aux ustensiles du ménage.

La vieille se rapprocha de la chaudière, qui n'était autre chose qu'une marmite ou fumait Ia soupe. Elle se pencha sur le vase de terre, qui frémissait sous l'action du feu. Perdue dans un nuage de vapeur, elle essayait, avec une large cuillère percée de trous, l'écume blanche qui bouillonnait à la surface du liquide ; puis elle la rejetait dans les cendres."


Creully sur Seulles - Le manège de la fête Saint Clair de Creully

Cette carte postale ancienne nous montre le manège un jour de louerie et de fête saint Clair sur la place de Creully avant son ouverture.
 La photo ci-dessous de la collection de René Lemars  nous le montre en pleine activité.