Nous sommes en 1921, les enfants de Creully.
Les enfants des écoles de Creully il y a 102 ans....
Villiers le Sec (Creully sur Seulles) - Trois militaires belges se noient à Asnelles en juillet 1915.


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Leurs sépultures ont été transportées à Caen dans le carré militaire du cimetière Nord-Est |
Creully sur Seulles - Les habitants de Creully et l'hôpital de Bernières sur Mer pendant la guerre de 14-18
A Bernières sur mer, Un hôpital complémentaire (HC) avec des annexes furent créés.
Les hôpitaux complémentaires, sont placés sous le
contrôle du Service de santé, dans des "bâtiments réquisitionnés". Un
certain nombre ont commencé à vivre, surtout à Paris, au mois d'août, mais
c’est surtout après la bataille de la Marne que s’avère la nécessité de créer
rapidement des locaux nouveaux. Grâce au concours des municipalités, à de
nombreuses libéralités privées et à la forte organisation des trois sociétés de
la Croix-Rouge, ces hôpitaux sont installés en peu de temps et, dans la plupart
des cas, dans des conditions excellentes.
63 hôpitaux complémentaires sont répertoriés pour la 3ieme région.
Pour aménager l'hôpital de Bernières sur Mer on fit appel aux habitants de la région comme nous le montrent les documents concernant la localité de Creully.
Creully sur Seulles - Creully à la "une" du Canard enchaîné en 1938
En septembre 1938, la localité de Creully avait l'honneur d'être en première page du "Canard enchaîné".
On sait en effet qu'à l’occasion du rappel des réservistes 2 et 3, un léger incident s’est produit à Creully (Calvados). Les gendarmes, mal réveillés, n’avaient pas très bien saisi, au point de coller fort simplement sur les murs l’ordre de mobilisation générale des armées de terre et de mer. Avec les petits drapeaux en couleurs, et tout.
D’où un certain émoi dans le bourg — émoi vite dissipé, hâtons-nous de le dire, quand l'erreur des gendarmes a été reconnue.
Erreur n'est pas compte
Les réservistes 2 et 3 n'ont pas été les derniers, comme on l’imagine, à se réjouir et à faire renouveler les consommations pour arroser l'heureuse nouvelle :
— En somme, ont-ils observé, nous partons, mais nous partons sans partir en partant. L’important, c’est de bien se pénétrer de cette idée que le rappel n'est pas la mobilisation.
Et c’est dire que le plus franc optimisme a tout de suite régné dans les wagons militaires, où ceux de Creully (Calvados) n’ont cessé de remonter, par leur verve endiablée, le cran de leurs collègues :— T'en fais pas, mon petit gars. C'est une pure blague. A preuve, c’est que chez nous, figure-toi, les gendarmes...
Dans le magasin d’habillement, quelques heures plus tard, nantis d’une tenue kaki sobrement ajustée, d’un fusil, d’un casque, d’un sac et d’un masque, ceux de Creully ont pouffé de rire :
— Elle est bonne, celle-là. Ils nous feraient presque croire que c’est la mobilisation, avec toutes leurs histoires. Seulement nous autres, ceux de Creully, ils peuvent toujours courir pour nous bourrer la caisse.
Et de saluer l’adjudant en clignant de l’œil.
Sur la ligne Maginot
Quant à la ligne Maginot, les réservistes de Creully l'ont trouvée parfaitement plaisante :
— Si nous étions mobilisés, sûr et certain que ça nous ferait peut-être une drôle d'impression. Mais nous sommes des rappelés, rendons-nous bien compte, des rappelés et rien de plus. Alors avec leur ligne Maginot, ces farceurs-là, ils nous font bien marrer. Du bidon en quelque sorte, et pas autre chose.
Aux dernières nouvelles, le moral de ceux de Creully fait toujours merveille. Ils n’ont qu’une inquiétude. C’est qu’avec tous ces événements qui ne s’arrangent pas, on finisse un jour par mobiliser bel et bien. Nous n’en sommes pas là, heureusement.
André Guérin.
Chez le savetier de Creully d'après Gaston Lavalley, auteur normand.
1870 et spécialiste de l'histoire normande, écrivit un nouveau roman : Le général nu-pieds.
"Dans la soirée, une lampe éclairait de ses pâles reflets l’intérieur d’une chaumière du bourg de Creully. La mèche nageait dans un bassin en fer battu, huileux, suintant, noir comme l’extérieur d’un chaudron tapissé de suie. Elle pétillait en brillant. Et c'étaient par moments de telles faiblesses qu’on aurait juré que le pauvre lampion se permettait de temps en temps, comme un astre mieux posé, la fantaisie d’une éclipse.
Alors, ce n'était plus dans le misérable rez-de-chaussée qu'une demi-clarté, plus effroyable que les ténèbres, une de ces nuits lugubres comme il s’en fait dans la campagne, lorsque le disque rouge de la lune colore toutes choses de teintes sanglantes.
Mais quand le spectre s’approchait de la lampe, quand il retrempait la mèche dans son bain d'huile, quand la flamme rajeunie jaillissait, vive et claire, comme un œil morne qui se rallume tout à coup au feu de la passion, c'était une transformation, un changement à vue, un tableau tranquille après un décor effrayant.
La sorcière n’était plus qu’une pauvre vieille femme, aux traits amaigris par les privations, ridés par l'âge, assombris par le chagrin.
C'était la misère, ce n'était plus le crime.
Et les instruments de torture? Et les cadavres ? Chimères ! ...Tout était transformé.
On était au milieu d'une boutique de savetier.
Là, se trouvaient la scabelle à trois pieds sur laquelle s’assied l'artisan, le baquet de bois ou il laisse tremper les cuirs, le tire-pied pour tenir l'ouvrage en travaillant, le couteau-à-pied destiné à le tailler ; la râpe à râper les formes, l'alène le marteau à tête de champignon, qu’on emploie pour brocher les semelles ; le tranchet, la pince, espèce de tenailles dentelées, l'astic, gros os de cheval dont on lisse les semelles, le bouis qui lisse les talons.
Et dans le reste de la pièce, partout, sur les meubles, sur des planches, à des clous, dans les coins, un entassement de vieux souliers, un étalage de peaux de vaches et de cordouans mêlés aux ustensiles du ménage.
La vieille se rapprocha de la chaudière, qui n'était autre chose qu'une marmite ou fumait Ia soupe. Elle se pencha sur le vase de terre, qui frémissait sous l'action du feu. Perdue dans un nuage de vapeur, elle essayait, avec une large cuillère percée de trous, l'écume blanche qui bouillonnait à la surface du liquide ; puis elle la rejetait dans les cendres."
Creully sur Seulles - Le manège de la fête Saint Clair de Creully
6 juin 1944 - Un avion anglais survole Creully, Villiers le Sec et St Gabriel Brécy (Creully sur Seulles)...
Quand le grand-père de ma grand-mère rencontra à Carcagny un homme en route pour l'échafaud.
L’ensemble routier s’arrêta et l’escorte a été prise en charge par des gendarmes de Bayeux.
L’homme qui était transporté n’était autre que Juhel, condamné pour crimes d’assassinat, vol et faux. La guillotine l’attendait sur la place Saint-Patrice à Bayeux pour son exécution.
Les autorités judiciaires furent rapidement informées, confirmant que la mort de cet individu inconnu résultait d'une fracture du crâne due à l'utilisation d'un objet contondant, dont la nature restait initialement indéfinie. Le cadavre avait été dépouillé, puisque aucune somme d'argent n'a été trouvée sur lui et seuls un crayon et un morceau de ficelle remplissaient ses poches.
Il n'a pas fallu longtemps pour découvrir que des traces de sang avaient été remarquées auprès de la barrière d'un champ voisin, situé sur la route, et que le 20 août, plusieurs témoins avaient découvert des effets personnels près du chemin entre Arromanches et Sommervieu. Ces effets incluaient une chemise déchirée au poignet, trois billets de banque d'une valeur totale de 250 francs, ainsi qu'un étui contenant des lunettes. À proximité de l'emplacement où la chemise avait été retrouvée, une sorte de fosse d'environ 20 centimètres de profondeur avait été creusée. Apparemment, cette fosse avait été conçue par le meurtrier pour servir de tombe improvisée à la victime.
La priorité des enquêteurs fut d'identifier la victime. Pour cela, des photographies furent prises et distribuées dans diverses directions. Le 27 août, un avocat du nom de M. Lamy de Bayeux reconnut, sur l'une de ces photographies, les traits malheureusement défigurés d'un de ses clients, Pierre Bernard, équarrisseur et tanneur habitant à Crouay, dans l'arrondissement de Bayeux. De façon étrange, M. Lamy venait de recevoir une lettre datée du 26 août, postée de Paris et signée par Pierre Bernard, lui confiant certaines affaires à traiter.
Il était indiscutable que Pierre Bernard était décédé, son corps exhumé ayant été identifié par plusieurs témoins. La date du décès remontait incontestablement à plusieurs jours. Par conséquent, la lettre reçue de Paris devait être l'œuvre de son assassin et avait été rédigée dans le but de fausser les pistes de l'enquête.
Un deuxième indice vint bientôt corroborer le premier et permit d'identifier rapidement le coupable. On apprit qu'un individu du nom de François-Honoré Juhel, cordonnier, et voisin et ami de Bernard à Crouay, avait ramené seul la voiture de Bernard depuis la foire de Guibray. Les enquêteurs se rendirent immédiatement au domicile de Juhel, où les constatations initiales ne laissaient aucun doute quant à sa culpabilité. Ils commencèrent par comparer l'écriture de Juhel à celle des lettres envoyées à l'avocat Lamy ainsi qu'à un adjoint de la commune du nom de Turgis, également datées de Paris et signées par Bernard. Cette comparaison permit d'établir que les lettres avaient été rédigées par l'accusé. De plus, lors de l'inspection de la voiture de Bernard ramenée par Juhel, des traces évidentes du crime furent découvertes : les planches du fond et l'essieu étaient tachés de sang, les côtés souillés étaient rabattus sur le fond pour le dissimuler, le tout était recouvert de petites pailles et montrait des signes visibles de grattage récent.
Face à ces preuves accablantes, Juhel tenta de prétendre que le sang provenait d'animaux morts transportés par Bernard. En ce qui concernait Bernard, Juhel reconnut qu'ils s'étaient effectivement croisés à Guibray et étaient revenus ensemble, partageant même une nuit à Lengannerie le 18 août. Par la suite, ils s'étaient séparés le 19 août à la Maladrerie. Quant à Bernard, il n'était venu dans cette localité que pour régler une dette, puis avait pris le train pour Paris depuis Caen. Juhel était rentré chez lui vers 22 ou 23 heures après être passé près d'Arromanches pour y chercher un débiteur.
Il savait que Bernard avait vendu certains cuirs au comptant et supposait que celui-ci toucherait le paiement du reste à Paris. À Guibray, Juhel avait emprunté 300 francs à Bernard, un ami proche, avec qui il avait pu avoir une dette de 1 000 à 1 200 francs à un moment donné. De plus, le 21 août, Bernard lui avait écrit de Paris : "Mon cher ami, je vous écris pour vous dire de soigner mes bœufs, faites comme pour vous. De la part de votre ami, P. Bernard."
Cette histoire ne pouvait être soutenue longtemps. Par conséquent, l'accusé fut arrêté et ne tarda pas à élaborer une version différente qu'il croyait plus plausible.
Le 29 août suivant, il décida de faire des révélations. Selon lui, Bernard avait bel et bien été assassiné. Le 19 août, entre Sainte-Croix et Saint-Léger, sur la route, vers 14 ou 15 heures, un inconnu monta dans la voiture et assomma Bernard, qui dormait, à l'aide d'un marteau. L'inconnu se tourna ensuite vers Juhel, le conducteur, qui réussit à s'échapper. Après un certain temps, Juhel retourna sur les lieux. Entre-temps, l'inconnu avait pris la fuite après avoir dépouillé sa victime. Cependant, la présence du cadavre posait un problème majeur, car elle éveillait des soupçons. Pour éviter cela, Juhel dissimula le cadavre sous des cuirs, puis le transporta sur la voiture. Finalement, il abandonna le corps à l'endroit où il fut retrouvé ultérieurement.
Cependant, cette version ne put être maintenue bien longtemps, tout comme la première. Les preuves accumulées rendaient inévitable une nouvelle étape dans les aveux de l'accusé.
Une nouvelle perquisition fut menée chez Juhel, cette fois avec succès, puisqu'un couteau appartenant à la victime fut trouvé caché, prouvant sans équivoque que l'accusé avait volé Bernard. Les investigations se poursuivirent et permirent de découvrir l'argent, les cuirs et les papiers dérobés dans la maison de Bernard. Ils avaient été acquis à l'aide de la clé prise sur le cadavre de Bernard. La limousine de la victime fut retrouvée, et des cendres de papiers brûlés, probablement des billets signés par Juhel au nom de Bernard, furent récupérées dans la cheminée. De plus, une bêche provenant du fond d'un puits, qui aurait pu servir à commettre le crime, fut également découverte, ainsi que deux bourses en cuir appartenant à Bernard.
Dans ces circonstances, avec ces preuves accablantes, l'accusé reconnut finalement qu'il était l'auteur de l'assassinat. Cependant, ses aveux étaient également teintés de mensonges.
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La peine de mort |
Lundi, à une heure et demie du matin, Juhel a appris la fatale nouvelle. Depuis sa condamnation, il avait, non pas perdu un espoir qu’il n’a peut-être jamais eu, mais accepté d’avance sa mort avec une sorte d’insouciance placide dont il ne s’est jamais départi. L’un de ces derniers jours encore, il a écrit à sa femme et à sa sœur, et il leur parlait du dénouement prochain comme d’une chose allant de soi, sans grande émotion, ne regrettant que l’obligation où il serait de retourner à Bayeux.
À une heure et demie, le gardien chef de la maison d’arrêt de Caen, accompagné de deux gardiens, de M. L’abbé Lemoine, aumônier, et de M. L’abbé Dubuisson, aumônier de la prison de Bayeux, est entré dans la cellule du condamné. Juhel, qui s’était couché paisiblement la veille, dormait encore. Au bruit des verrous, il s’est réveillé et s'est soulevé un peu dans son lit. Il a tout de suite compris ce dont il s’agissait. Il a reçu sans surprise la confirmation de la nouvelle. Aussitôt, il a embrassé les deux aumôniers et s'est levé tranquillement.
La camisole de force dont il était revêtu nuit et jour, et qu’il ne quittait guère qu’au moment des repas, lui a été enlevée. On lui a également retiré les habits de la prison, et on lui a donné ceux qu’il portait pendant son procès. Ces différentes manœuvres se sont exécutées sans qu'il témoigne aucune émotion. Son visage est resté aussi calme qu'à l'habitude. À une interrogation concernant son état de santé et sur ce qu’il éprouvait, il a répondu qu’il ne souffrait pas et qu’il n’avait aucune faiblesse. En effet, le pouls avait gardé sa quiétude normale.
Au sortir de sa cellule, Juhel est descendu prestement les escaliers, a traversé la cour et est monté du même pas l’escalier conduisant à la chapelle. Là, il s’est confessé à M. L’abbé Lemoine, a entendu la messe célébrée par le digne ecclésiastique, des mains duquel il a reçu la communion. Deux religieuses, attachées à la maison d’arrêt, ont communié avec lui. Juhel a ensuite entendu une seconde messe dite à son intention par M. L’abbé Dubuisson.
Pendant tout ce temps, Juhel est resté à genoux et immobile sur un escabeau devant l’autel. Il avait à la main un livre qu’il était allé chercher lui-même sur l’appui d’une fenêtre, et il le feuilletait parfois. Sa physionomie n’a pas perdu un seul instant le même calme imperturbable. Au moment des dernières prières, lorsque l’aumônier récitait pour lui, à haute voix, l’acte suprême de contrition, implorant la clémence divine en faveur de celui qui devait mourir le jour même, seul il a conservé son impassibilité parmi les assistants émus jusqu’aux larmes.
De la chapelle, Juhel est descendu à la geôle, où se trouvait le greffier de la cour d’assises chargé de lui signifier le rejet de sa demande en grâce. Sur l’offre qui lui a été faite d'en entendre la lecture, il a dit qu’il connaissait le rejet et que le reste était inutile. Il était alors trois heures dix minutes. Le départ pour Bayeux était fixé à trois heures et demie juste.
Juhel a donc attendu environ vingt minutes. M. L’abbé Lemoine lui a offert une chaise à côté de lui devant le poêle. De son côté, le gardien chef lui a proposé de prendre un peu de nourriture. Il a refusé tout d’abord, mais sur l’avis de l’aumônier, et en voyant celui-ci accepter une bouchée de pain sec, Juhel a suivi son exemple. Il a donc mangé un petit morceau de pain et bu un verre de vin rouge. En portant le verre à ses lèvres, il s'est tourné du côté des dignes aumôniers et des gardiens, et a dit d'une voix faible, bien que parfaitement assurée : « À votre santé, messieurs et la compagnie. » Il n'a voulu accepter rien d'autre.
Enfin, un avis a été donné que la voiture et l’escorte attendaient et qu’on pouvait partir quand l’aumônier le jugerait bon (il s’en fallait de quelques minutes qu’il ne soit trois heures et demie). Juhel n'a fait aucune difficulté pour se mettre en route. Il a salué tranquillement et a suivi les gardiens d’un pas ferme.
À la porte de la prison, il a été remis entre les mains des gendarmes. L’un d’eux a essayé de lui passer une chaîne autour des bras, par derrière le dos. Juhel, qui n’était pas grand, mais gros et trapu, portait une veste en tricot de laine. La chaîne s’est trouvée trop courte, et pour l’assujettir, il aurait fallu le faire souffrir. Il en a fait doucement la remarque. Au lieu de la passer autour des bras, le gendarme l’a mise autour des poignets, que Juhel a tendus de lui-même. L’instant d’avant, il disait : « Mon Dieu ! J'irai bien sans cela ; il n’y a rien à craindre. »
Il a quitté rapidement le seuil de la prison et est monté sans hésiter dans la voiture qui l’a conduit à Bayeux. Le triste convoi est parti au trot. À peine une vingtaine de curieux se trouvaient à cette heure matinale devant la prison de Bayeux.
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La prison de Bayeux. |
Des agents de police et des soldats du poste ont formé la haie depuis la voiture jusqu’à la prison.
En descendant de la voiture, Juhel a donné des poignées de main aux gardiens de la prison. Les exécuteurs des hautes-œuvres (celui de Caen, celui de Rennes avec un aide) ont commencé l’horrible toilette à sept heures et demie. À huit heures moins le quart, le condamné a quitté la prison. Il a pris place dans la charrette avec les deux aumôniers, qu’il a embrassés à plusieurs reprises.
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La place St Patrice de Bayeux. |
Source : Archives du Calvados
Creully sur Seulles - 1940 - Projet d'agrandissement de l'école.
Creully sur Seulles - Des négatifs sur verre.
Le grand reporter américain Robert Capa au château de Creullet à Creully - Juin 1944
Le Prix Bayeux Calvados-Normandie des correspondants de guerre célèbre sa 30e édition. A cette occasion, je vous présente Robert Capa, un grand correspondant de guerre.
Il revient dans notre pays au moment du débarquement en Normandie en tant que reporter photo.
Il sera présent lors de la conférence de presse du général Montgomery qui s’est tenue le 11 juin 1944 dans le parc du château de Creullet, commune de Creully (Calvados). Robert Capa assistait à cette conférence et a photographié Montgomery de dos. Cette conférence a été abondamment photographiée et même filmée. Sur plusieurs clichés, on remarque un photographe que nous pensons être Capa, avec son bonnet caractéristique et son Rolleiflex.