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Roger Mesnil au volant du camion Unic avec Léon Carabeufs. |
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L'épicerie Mesnil offre des ballons |
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Pour les livraisons. |
Le nom officiel de la Fête-Dieu dans l’Église catholique, est aujourd’hui la « Solennité du corps et du sang du Christ ». Elle se déroule normalement le soixantième jour après Pâques. Mais, en France, on la célèbre le dimanche suivant.
Procession de la fête Dieu.
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Ostensoir de l'église de Creully |
Le pape Jean XXII en 1318 demanda
que l’on fasse une procession le jour de la Fête-Dieu en portant l’Eucharistie
pour faire ainsi une profession de foi publique en la présence réelle du
Christ. C’est ainsi qu’apparu » l’ostensoir », cet objet liturgique
destiné à contenir l’hostie consacrée et à l’exposer à l’adoration des fidèles.
Autrefois,
le prêtre portait l’Eucharistie dans un ostensoir au milieu des
rues richement pavoisées de draperies et de guirlandes et l’on allait de
reposoirs en reposoirs… des autels provisoires dressés à chaque station, en
marchant sur un tapis de pétales de fleurs.
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Reposoir sur le kiosque de Creully (R.Lemars) |
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(Chantal et Marie-Claude Madelaine) |
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Document recomposé (original ci-dessous)![]()
Un autre exemple : un enfant né à Saint Gabriel.
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Le clocher actuel |
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Mai 1812 |
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Mai 1809 |
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Description sous réserve! |
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Photo: R.Lemars |
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Photo: M. Madeleine |
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Plan général des vestiges découverts (sépultures et fondation de maison) Doc: Afan |
CREULLY (Calvados). Place Edmond Paillaud
Les travaux de réfection de la place principale de la commune, engagés à l'occasion des célébrations du cinquantième anniversaire du débarquement des alliés en Normandie, ont donné l'occasion de réaliser une surveillance archéologique. Les neuf jours de diagnostic ont permis de mettre en évidence l'existence d'un cimetière médiéval, autour de l'église paroissiale dédiée à saint Martin.
Sur les 2 400 m2 décapés, une soixantaine de sépultures ont été mises au
jour. L'intervention très limitée des archéologues n'a pas permis d'affiner la
datation dont la fourchette s'étend du XIIe siècle, correspondant à
l'établissement de l'église paroissiale, au XVIIIe siècle, époque à laquelle un
nouveau cimetière est créé à l'entrée de la commune. Tous les corps ont été
inhumés en pleine terre, dans des fosses creusées soit dans le limon, soit
jusque dans le substrat calcaire. On remarquera plusieurs reprises, l'aménagement
d'une logette céphalique. Les adultes côtoient les sujets jeunes. Aucun
mobilier n'accompagnait les défunts. La fouille d'un échantillon de sept
sépultures a permis de mettre en évidence trois phases d'inhumation,
caractérisées par des recoupements ou bien par des orientations différentes
(tête à l'Ouest ou au N.O.).
Le cimetière paroissial médiéval de Creully vient s'ajouter à la liste déjà
longue de ceux connus en Normandie. Il reste cependant à en trouver les limites
exactes, certaines sépultures étant distantes de plus de 100 m de l'église.
Un dimanche de mars 1964, dans l'après-midi, a eu lieu le tirage au sort annuel d'une vache dans la nouvelle salle de stockage de la laiterie de Creully offerte par la laiterie Paillaud à ses producteurs. Cette vache, nommée "Pastille", a été remportée par un producteur de Mathieu, M. Gustave Mauger.
La réunion était présidée par M. Barbé, président des laiteries de Normandie. Il était accompagné de MM. Fortier, maire de Creully, Beaudouin, directeur de l'usine locale, Hue, directeur-adjoint des Services Vétérinaires, Chevreau, huissier à Tilly-sur-Seulles, etc....
M. Barbé s'est adressé aux producteurs présents en soulignant combien il était heureux de ce contact direct entre eux et l'usine. Il a ensuite donné quelques consignes, après quoi M. Beaudouin a expliqué que l'usine traitait quatre-vingt mille litres de lait par jour et avait pour objectif de doubler son activité dès cette année, en produisant entre cent quarante et cent cinquante mille litres de lait.
M. Beaudouin a poursuivi en précisant que la vache tirée au sort cette année venait également de l'élevage François Noël, de Réville. Il s'agit d'un animal sélectionné pour son pedigree flatteur.