Creully (Creully sur Seulles) - Nouvel impôt.
En 1750, en pleine paix, fut créé l'impôt du vingtième ; il se substitua au dixième. C’était un impôt direct voulu par le contrôleur général des finances Jean-Baptiste de Machault d'Arnouville ;
il désirait établir un impôt touchant l'ensemble de la population (tiers-état et nobles). Son montant correspondait à 5% (1/20) des revenus. Le vingtième devait servir à rembourser la dette colossale de l'État. Un premier édit ordonna un emprunt pour l’acquittement des dettes de guerre de 1 800 000 livres de rente à 5 pour 100. Un deuxième édit établit l’impôt du vingtième. Les privilégiés protestèrent contre le procédé mais seul le clergé catholique obtint l'exemption.
En 1756, un second vingtième vit le jour pour financer la guerre de Sept Ans.
Les descendants de Colbert payaient l'impôt à Creully. |
Enfin, en 1760, un troisième vingtième fut ajouté puis supprimé en 1763. Il sera rétabli de 1782 à 1785 pour financer la participation française à la guerre d'indépendance américaine.
Le mode de recouvrement du Vingtième était identique à celui des autres impôts : dans les pays d’élection (comme dans le cas présent), l’Intendant de la généralité répartissait la taille entre les paroisses. Au sein de chaque paroisse, un collecteur désigné par le corps commun répartissait à son tour l’impôt sur les foyers fiscaux (les feux).
"ROLLE fait par NOUS INTENDANT de Justice, Police & Finances en la généralité de Moulins, des sommes qui doivent être levées en exécution de l'Edit du Roy du mois de May 1749, de l'Ordonnance du 5 Juillet suivant, & de la Déclaration du Roy du 7 Juillet 1756, sur tous les Biens-Fonds, Maisons, Seigneuries, Fiefs, Cens, Fermes, Domaines, Terres, Prez, Bois, Vignes, Marais, Pâcages, Usages, Etangs, Rivières, Moulins, Forges, Fourneaux & autres Usines, Cens, Redevances, Dixmes, Champarts, Droits seigneuriaux, Péages, Passages, Droits de Ponts, Bacs & Rivières, & de tous autres droits & Biens situez & possédez dans la Paroisse de Gouttiere Election de Gannat par les nobles, Ecclésiastiques, Officiers, Exempts & Privilégiéz, Bourgeois & Habitans Taillables & non Taillables, pour les premier & second Vingtièmes du Revenu desdits Biens, pour l'Année 1769, & pour les deux sols pour livre du Dixième du premier Vingtième, conformément à l'édit du mois de Décembre 1746, & à la Déclaration du Roy du 7 Juillet 1756."
1827 - Le Benjoin fait recette dans la région de Creully (Creully sur Seulles)
l'alibouflier |
Une fois récoltée, cette résine est mise dans une solution alcoolique pour élaborer la teinture benjoin, encore appelé baume du benjoin ou baume du moine.
1897 - Le mariage au château de Creullet à Creully (Creully sur Seulles)
Après la publication du 29 Août, le mariage entre Henry Charles, Alexis Labbey de Druval, lieutenant au 16e Régiment de chasseurs à cheval en garnison à Beaune, et Mélite Marie Marguerite Henriette Kergariou demeurant à Bringolo (Côtes du Nord) fut célébré dans cette dernière localité comme nous le montre l'acte plus bas.
Les mariés devant le château de Creullet |
Des salles souterraines au château de Creully (Creully sur Seulles)
Je suis heureux de vous présenter aujourd'hui des vues des trois salles souterraines du château de Creully (en bleu sur les croquis ci-dessous).
Elles ont été souvent appelées à tort "oubliettes".
En vert, les douves creusées au XIVème siècle puis rebouchées. L'une des salles souterraines comporte des ouvertures donnant sur ces douves.
La grande salle |
La grande salle. Des ouvertures donnaient sur les anciennes douves. |
Enfilade de deux autres salles se situant du côté du fossé N.E. existant. |
Mur de séparation entre la grande salle et les deux autres salles plus petites. |
Que cachent ces murs? Peut être le mystère d'autres salles... |
Creully 1800 - 1801 Les artisans et commerçants.
Dans chaque mairie de village il était établi une liste des habitants ayant plus de 12 ans avec divers renseignements comme les métiers.
Ci-dessous un extrait de celle des années 1800-1801 de Creully.
Philippe Tanquerel, François Pelhate, Marie-José Richard et la veuve Brousse étaient FRIPIERS
Marchands vendant des vêtements d’occasion après les avoir remis en état.
Il leurs était interdit de proposer des habits ayant appartenu à des noyés, des victimes d’un meurtre, des lépreux et des pestiférés.
Marguerite Carville, Louis Deslandes et Jacques Robert étaient CROQUETIERS (Coquetiers)
Marchands ambulants qui récoltaient les produits frais comme le beurre et les œufs pour les revendre sur les marchés.
Anne Vaussy, Marie Vintras et les veuves Le Tissier et Belbarbe étaient CABARETIERES
Hommes ou femmes qui avaient une maison où l’on pouvait se faire servir à boire et à manger en échange d’argent. (tavernier, aubergiste…)
Jacques Cauvin était l'APOTHICAIRE
Le préparateur de remèdes qu’il vendra pour soigner les personnes malades. (Pharmacien)
Antoine Berteaut et Guillaume Montégu étaient BLADIERS (blatiers)
Marchands de grains et de farines.Jean Toufaire était FERBLANTIER
Fabriquant d’ustensiles de cuisine comme les casseroles, les assiettes, les bassines.
Il les recouvrait parfois d’étain. Certains fabriquaient des lampions et lanternes.
Fabriquants de petits objets de jeux pour les enfants comme les dînettes et les jouets.
Fabriquant d’harnachements en cuir pour les chevaux ou d’autres animaux de trait.
Il fabriquait aussi les courroies.
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