La construction d'un petit séminaire débute en 1824 à Villiers le Sec. Il accueillera des jeunes se destinant à la prêtrise.
Il fonctionnera
jusqu’en 1905, où il doit fermer ses portes, suite à la loi de séparation de
l’Eglise et de l’Etat.
La Première Guerre mondiale
débute. La Belgique est très vite envahie, poussant vers la France un flot de
civils dont un grand nombre vont se réfugier en Normandie, particulièrement
dans le Calvados.
C’est ainsi que le 8 décembre
1916, le petit séminaire de Villiers-le-Sec accueille ses premiers blessés
convalescents. 8218 soldats belges y seront hospitalisés avant qu’il ne ferme
ses portes le 27 décembre 1918.
Un petit chemin qui s’enfonce dans la campagne, longe le
mur ouest de l’ancien hôpital. Il est appelé depuis la fin de la Première
Guerre mondiale : « Le chemin des veuves ».
Plusieurs femmes de la commune et des environs, dont les époux étaient partis à la guerre et pour certains décédés au combat, venaient dans ce chemin « se consoler » dans les bras des soldats belges convalescents.
Plusieurs femmes de la commune et des environs, dont les époux étaient partis à la guerre et pour certains décédés au combat, venaient dans ce chemin « se consoler » dans les bras des soldats belges convalescents.
Mais des jeunes filles célibataires des environs
venaient-elles aussi à Villiers le Sec ?
Un jour, une jeune
habitante de Lantheuil, un village au sud de Creully, rencontra un militaire
belge nommé Léopold. Ainsi une branche de la famille Gildemyn, belge, se
développa dans notre contrée. Un des rameaux, Serge, devint mon témoin à mon mariage.
Acte de mariage de Léopold Gildemyn et de Clotilde Saint Martin. |
L'église de Lantheuil en 1918 |
Ils firent beaucoup d'enfants…
Recensement de la population de Lantheuil de 1936 |