Né à Caen, le 22 août 1624.
Gentilhomme ordinaire de Mademoiselle, fille de Gaston d’Orléans, il fut le protégé de Mme de Lafayette et collabora, dit-on, à la Princesse de Clèves. Il fréquenta les salons littéraires de son temps. Poète bucolique il écrivit des Églogues, des Odes, un poème, Athis, et traduisit en vers l’Enéide et les Géorgiques.
Il fut élu en 1662, en remplaçant Boisrobert, et reçu le 26 juin ; il harangua Colbert, au nom de l’Académie, sur le rétablissement du droit de committimus (4 janvier 1694). Il avait battu Leclerc, protégé de Chapelain ; il fut un moderne. Il se plaignait de l’envahissement de l’Académie par les gens de qualité et disait que l’Académie devenait le « Cordon bleu » des beaux esprits. Il reconstitua l’Académie de Caen.
« Mademoiselle l’appelle une manière de bel esprit, mais c’était en effet un très bel esprit et un véritable homme de lettres. » (Voltaire).
Mort le 15 mars 1701.
Gentilhomme ordinaire de Mademoiselle, fille de Gaston d’Orléans, il fut le protégé de Mme de Lafayette et collabora, dit-on, à la Princesse de Clèves. Il fréquenta les salons littéraires de son temps. Poète bucolique il écrivit des Églogues, des Odes, un poème, Athis, et traduisit en vers l’Enéide et les Géorgiques.
Il fut élu en 1662, en remplaçant Boisrobert, et reçu le 26 juin ; il harangua Colbert, au nom de l’Académie, sur le rétablissement du droit de committimus (4 janvier 1694). Il avait battu Leclerc, protégé de Chapelain ; il fut un moderne. Il se plaignait de l’envahissement de l’Académie par les gens de qualité et disait que l’Académie devenait le « Cordon bleu » des beaux esprits. Il reconstitua l’Académie de Caen.
« Mademoiselle l’appelle une manière de bel esprit, mais c’était en effet un très bel esprit et un véritable homme de lettres. » (Voltaire).
Mort le 15 mars 1701.