Le colombier est sur le territoire de la commune de Creully.
Le terme pigeonnier est couramment utilisé pour désigner une construction destinée à abriter des pigeons. Le terme de colombier est plus réservé à un bâtiment isolé en forme de tour.
La définition d’un pigeonnier selon Viollet-le-Duc : « Bâtiment destiné à contenir des troupes de pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries ».
Les pigeonniers « à pied », dont les nids appelés « boulins » occupant les parois intérieures du local étaient disposés jusqu'au sol. Ce type de construction correspondrait au « colombier ».La définition d’un pigeonnier selon Viollet-le-Duc : « Bâtiment destiné à contenir des troupes de pigeons et à leur permettre de pondre et de couver leurs œufs à l’abri des intempéries ».
C'est le cas de notre colombier entre Creully et Tierceville.
Le développement de l'élevage du pigeon est né de la nécessité de trouver des compléments à une alimentation composée surtout de céréales. En effet, au moyen-âge, la viande était un luxe exceptionnel et n'était consommée que dans de rares et grandes occasions.
Nous pouvons nous faire une idée de l'importance de la consommation en pigeons dans les manoirs, quand on sait qu'en 1261 la maison du Roi de France consommait quotidiennement 400 pigeons et celle de la Reine presque autant.
La deuxième fonction du colombier et non la moindre était la production de colombine, c'est ainsi qu'on dénomme la fiente des pigeons, qui était très recherchée comme engrais pour les cultures exigeantes telles que celles de la vigne, des jardins potagers ou des vergers. Cette production était une source de revenus qui figurait même sur les contrats de mariage . Pour recueillir ce puissant engrais dans les meilleures conditions, le sol des pigeonniers était souvent pavé et une porte ou une trappe était ménagée à ce niveau.
les "boulins"
Un boulin
Texte extrait d'un magnifique site bien documenté:
Texte extrait d'un magnifique site bien documenté: